Le Credit Suisse a versé 32 milliards de francs suisses (33,2 milliards d’euros) en bonus durant la dernière décennie avant son rachat en catastrophe par sa rivale UBS, alors que la banque était dans le rouge, affirmait hier l’hebdomadaire SonntagsZeitung.
Les révélations concernant les pratiques de versement de bonus et de dividendes au Credit Suisse suscitent des critiques et soulèvent des questions sur la gestion financière de la banque au cours de la dernière décennie.
En pratique, les deux banques vont continuer de fonctionner séparément jusqu’à leur intégration. Mais UBS annonce d’ores et déjà la mise en place d’un conseil d’administration pour certaines entités de Credit Suisse, en confiant la présidence à Lukas Gähwiler, l’actuel vice-président d’UBS.
L'accord conclu à l'amiable entre Credit Suisse et le Mozambique a été annoncé, libérant les deux parties de toute responsabilité concernant la controverse de la "dette cachée".
Malgré l’énorme chantier qui l’attend, UBS a insufflé une «brise estivale de bonnes nouvelles, plutôt qu’une tempête», estime Benjamin Goy, analyste chez Deutsche Bank. UBS a notamment rassuré les marchés en renonçant à l’aide de l’Etat et de la banque centrale suisse et en soldant des litiges aux Etats-Unis datant de la crise financière de 2008.
La Finma, le régulateur suisse du secteur financier, étudie les possibilités de demander des comptes aux dirigeants de Credit Suisse, suite à la débâcle de la banque, a indiqué sa présidente dans la presse suisse.
Liquider Credit Suisse aurait causé des dommages économiques «considérables», estime la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter, dans un entretien publié hier par le quotidien Neue Zürcher Zeitung (NZZ). Le rachat dans l’urgence de Credit Suisse par UBS pour une bouchée de pain et de solides garanties financières des autorités est fort critiqué en Suisse.
La liquidation de la banque Credit Suisse aurait causé des dommages économiques "considérables", estime la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter, dans un entretien publié samedi, par le quotidien Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
La plus grande banque de Suisse UBS, poussée par les autorités, doit absolument finaliser dimanche le rachat de sa rivale Credit Suisse pour espérer éviter une débâcle et une vague de panique contagieuse sur les marchés lundi.
Credit Suisse doit trouver les moyens de rassurer coûte que coûte les marchés avant leur ouverture lundi matin, même si la deuxième banque de Suisse est l'une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour faire faillite.