C’est un des grands malheurs de l’Algérie, il suffit d’une colère de la nature pour que s’effondrent des bâtisses comme des châteaux de cartes, en premier celles construites sur des lits d’oued, des terrains inadéquats et les autres non respectueuses des normes techniques.
Rien ne semble arrêter le phénomène des constructions anarchiques à Boumerdès. Vingt ans après le séisme de 2003, des villas et des promotions immobilières continuent de pousser sur le lit des oueds, dans des zones inondables ou sur la faille sismique. Les normes de l’urbanisme y sont constamment bafouées.