Guitare en main, chaque fois que de besoin, il illustre son propos pour le plus grand plaisir de notre oreille. A un moment, il entonne dans une prenante et mélodramatique tonalité, mais sans emphase, Darou sehour, darou (Ils ont osé la sorcellerie), dans un remarquable timbre de voix, voguant délicieusement sur une crête entre asri wahrani et raï, un tube dont il a fait cadeau à Khaled au tout début des années 1980 à la faveur de leur compagnonnage artistique.
A la faveur de la tenue du 23e Festival européen -qui s’est déroulé, dernièrement, au Théâtre national d’Alger- a eu lieu un concert de jazz intitulé Traveller interprétée par Artur Dutkiewicz Trio avec Artur Dutkiewicz au piano, Michał Barański à la contrebasse et Sebastian Kuchczyński à la percussion. Dans cet entretien, le musicien Artur Dutkiew, réputé pour son jeu élégant et inventif, revient sur cette participation en Algérie, tout en n’omettant pas de donner son appréciation.
Ton serein et verbe toujours mesuré, Abbes Aït R’zine (Amghar Hafidh de son vrai nom) offre l’image d’un sage qui ne parle jamais pour ne rien dire.