A l’exception de l’administration Trump, qui a soutenu les frappes israéliennes et donné le feu vert pour leur exécution, la communauté internationale a été unanime à exprimer sa réprobation contre la reprise de la guerre génocidaire à Ghaza.
Le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Thameen Al-Khitan, a dénoncé, hier, la poursuite du blocage par l’entité sioniste de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, appelant la communauté internationale à agir en vue d’empêcher la propagation de la faim dans l’enclave palestinienne.
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a appelé, jeudi, la communauté internationale à «agir de toute urgence» pour aider les enfants de Ghaza à «panser leurs blessures».
L’armée d’occupation israélienne a pénétré, hier à l’aube, dans le passage terrestre de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Elle a complètement pris son contrôle, interrompant ainsi le mouvement des personnes et l’entrée de l’aide dans la bande de Ghaza.
Le verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas empêché Israël de poursuivre ses actes génocidaires à Ghaza,qui ont fait, depuis le prononcé de la sentence à La Haye, plus de 170 morts et contraint à la déportation de milliers de rescapés.
Israël a une nouvelle fois foulé aux pieds les résolutions des Nations unies et les appels quasi unanimes à un cessez-le-feu humanitaire en poursuivant avec acharnement ses atrocités à Ghaza.
L ’accord de trêve temporaire entre Israël et le Hamas a été globalement salué par la communauté internationale. Des Etats-Unis à la Russie, en passant par la Chine et l’Union européenne, les réactions se sont enchaînées tout au long de la journée d’hier. Biden se dit ainsi «extraordinairement heureux», Macron veut «faire entrer de l’aide», tandis que le Qatar et la Grande-Bretagne défendent un traité «durable». L’Autorité palestienne demande, pour sa part, l’arrêt de l’«agression israélienne».
Des rapports dénonçant les exactions israéliennes, tels que celui présenté il y a deux semaines par le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix, s’empilent sur les bureaux des instances onusiennes sans que des suites ne soient données à leur contenu.
L’Algérie a commencé à déminer son territoire en 1963. La France avait laissé plus de 11 millions de mines à travers le pays, causant des milliers de morts et de blessés parmi les citoyens algériens.