Le mouvement sportif est sur le point de vivre des moments difficiles, à l’occasion des prochains Jeux olympiques de Paris 2024, dans un contexte de tension politique matérialisé notamment par les conflits guerriers en Ukraine et à Ghaza. Le CIO (Comité international olympique), qui gère ces événements sportifs, a inscrit, dans sa charte, la nécessité de protéger le sport des manipulations et turpitudes politiques, allant même jusqu’à exiger la non-ingérence des Etats dans la gestion des institutions et mouvements sportifs nationaux.
A 110 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), des voix de plus en plus nombreuses demandent aux responsables du Comité olympique international (CIO ) d’observer la même position vis- à-vis des belligérants impliqués dans les conflits armés. La même revendication est réitérée avec force à la face des hommes politiques qui sont en train de forcer la main au CIO pour interdire aux athlètes russes de participer aux Jeux olympiques de Paris.
Le président de l’ACNOA et membre du CIO, Mustapha Berraf, se rendra au Caire, cette semaine, pour démêler la grave crise qui sévit actuellement entre le gouvernement et le Comité national olympique égyptien et éviter toute issue malheureuse pour le sport, la veille des Jeux Olympiques de Paris 2025.
Les athlètes russes et biélorusses participeront bel et bien aux Jeux olympiques Paris 2024 prévus en juillet prochain. La décision a été prise vendredi à l’issue de la réunion du Comité exécutif du comité international, tenue à Paris. L’annonce de cette importante décision est venue confirmer ce que beaucoup savaient depuis des mois à travers différents canaux proches du CIO.