L’occupant sioniste est en train de mettre en place un plan machiavélique d’une annexion partielle qui ne dit pas son nom. «Israël perpétue son occupation militaire de la bande de Ghaza en délimitant la soi-disant zone tampon qui dévore une grande partie de la bande et la démembre», a dénoncé hier le département des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne.
Plus de 75% des personnes sondées estiment que l’opération «Déluge d’Al Aqsa» a remis la question palestinienne au-devant de la scène internationale et en tête de liste des priorités diplomatiques dans le monde.
Si ce consensus international au niveau des déclarations d’intention constitue une avancée en soi pour la cause palestinienne, il est important que cela se traduise, comme le souligne le Premier ministre palestinien, par une feuille de route concrète.
Le gouvernement israélien est hostile à toute solution politique globale en Palestine et ne s’encombre plus de réserve pour le faire savoir.
La diplomatie américaine accentue la pression sur l’Autorité palestinienne pour lui faire jouer un rôle important après la fin de la guerre à Ghaza. Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, l’a encore signifié au président Mahmoud Abbas, lors d’une entrevue qui a réuni les deux hommes à Ramallah, dimanche dernier.