A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.
Alors que l’agression brutale et inhumaine des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza se poursuit, une résolution onusienne, portant sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, a été approuvée.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé lundi, dans une résolution adoptée à une large majorité, le droit du peuple sahraoui à l’auto-détermination.
Les ministres des Affaires étrangères (MAE) des BRICS ont approuvé la déclaration conjointe des vice-ministres des Affaires étrangères et les envoyés spéciaux du groupe lors de leur réunion du mois d'avril, dans laquelle ils avaient appelé à garantir le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que c’est à cette condition que l’Afrique «pourra, une fois pour toutes, tourner la dernière page de l’histoire du colonialisme odieux, de l’occupation et du pillage honteux de ses richesses».
Le groupe des BRICS a appelé à une solution politique à même de garantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, exprimant son soutien total à la mise en œuvre de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).