Les ministres des Affaires étrangères (MAE) des BRICS ont approuvé la déclaration conjointe des vice-ministres des Affaires étrangères et les envoyés spéciaux du groupe lors de leur réunion du mois d'avril, dans laquelle ils avaient appelé à garantir le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Dans le communiqué final sanctionnant leur réunion tenue jeudi et vendredi au Cap, en Afrique du Sud, les ministres des Affaires étrangères des BRICS ont approuvé la déclaration conjointe publiée par les vice-ministres des Affaires étrangères et les envoyés spéciaux des BRICS lors de leur réunion du 26 avril 2023.
En effet, lors de cette réunion préparatoire, tenue en avril, au prochain sommet de cette organisation, qui doit se tenir du 22 au 24 août dans la province de Gauteng, en Afrique du Sud, les participants ont souligné «la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies». Ils ont, à ce titre, exprimé leur «soutien total à la mise en œuvre de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso)». Les responsables des BRICS ont, en outre, exprimé «leur soutien sans réserve à l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental (Staffan de Mistura) et aux efforts qu'il déploie pour faire avancer le processus politique qui aboutira à la reprise du dialogue entre les parties concernées (le Front Polisario et le Maroc)».
Cette position exprimée par les BRICS a été «accueille avec satisfaction» par la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, a affirmé à ce propos quzzze «cette position des BRICS constitue en effet un message très clair au Conseil de sécurité onusien et à l’ONU en général, leur rappelant qu’il est grand temps d’assumer les responsabilités qui leur incombent, à savoir faire respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l'indépendance, et faire appliquer le droit international en matière de décolonisation au Sahara occidental et à la libération des peuples qui souffrent du joug colonial».
Le chef de la diplomatie sahraouie a, lors de la même occasion, appelé la communauté internationale à «soutenir les efforts des Nations unies visant à décoloniser le Sahara occidental», et à «faire pression sur l'occupant marocain pour qu'il cesse ses entraves visant à empêcher la dernière colonie en Afrique et son peuple à accéder à la liberté et à l'émancipation».