Faisant référence aux Conventions de Genève, il a notamment souligné l’obligation de la puissance occupante d’assurer la fourniture de nourriture et de matériel médical à la population.
Le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Thameen Al-Khitan, a dénoncé, hier, la poursuite du blocage par l’entité sioniste de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, appelant la communauté internationale à agir en vue d’empêcher la propagation de la faim dans l’enclave palestinienne.
Alors qu'une réunion avec les chefs des services de sécurité est annoncée pour vendredi prochain, par le nouveau chef d'état-major de l'armée israélienne, pour discuter de la situation liée au sort du cessez-le-feu et au retour éventuel à la guerre contre Ghaza, la décision de couper les vivres aux Palestiniens suscite de nombreuses condamnations. L'option du retour aux armes n'a jamais été aussi forte chez Netanyahu, qui a, désormais, tout le soutien et l’appui de l’administration Trump.
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Le mouvement de résistance palestinien (Hamas) a dénoncé le retard accusé par l'entité sioniste dans la délivrance des autorisations pour l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza et des moyens mobilisés par la communauté internationale pour entamer la reconstruction de l'enclave palestinienne, conformément aux termes de l'accord de cessez-le-feu.
Depuis jeudi dernier, l’Unrwa est interdite, désormais, d’opérations sur les territoires palestiniens occupés et sur le sol israélien, mais aussi de tout contact avec les responsables israéliens, au moment où plus que jamais la population de Ghaza et de Cisjordanie a besoin de soutien humanitaire l Hier, Paris, Londres et Berlin, des alliés indéfectibles de Tel-Aviv, ont exprimé leur grave préoccupation alors qu’un responsable de l’Unrwa a averti que «s’il n’y a aucun contact au niveau opérationnel, le sort du cessez-le-feu est sérieusement compromis, car nous sommes l’acteur le plus sérieux et le plus grand fournisseur d’aide».
Jeudi matin, sept camions en provenance de la wilaya de Mascara ont été envoyés à Blida, où 140 tonnes de matériel humanitaire seront rassemblées puis envoyées vers Ghaza.
Au vingt-deuxième jour, l’armée israélienne se retire du centre de Ghaza, en particulier de l’axe Netzarim et l’axe de la place du Koweït, à l’est de la rue Salah Al Din vers une zone proche de la frontière, les sites et installations militaires doivent être complètement détruits ou démantelés, les déplacés désarmés poursuivent leur retour, vers leurs maisons dans le nord, sans aucune entrave à leur liberté de mouvement dans toutes les zones de l’enclave.
Les conditions de sécurité à Ghaza «doivent s’améliorer de toute urgence pour que l’aide humanitaire puisse continuer à sauver des vies», a plaidé le PAM.
La ministre britannique du Développement Anneliese Dodds a appelé Israël à «agir immédiatement pour garantir un accès sans entrave» à l’aide humanitaire à Ghaza, en marge d’un déplacement dans les territoires palestiniens et en Israël.
Les agences spécialisées de l’ONU ont averti que la situation alimentaire catastrophique affecte la moitié de la population de la bande de Ghaza et que la famine pourrait sévir dans le Nord dès le mois de mai si des mesures d’urgence ne sont pas prises.
L'ONG Oxfam accuse lundi dans un rapport Israël d'empêcher «délibérément» l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, que ce soit de la nourriture mais aussi des équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international.
Jeudi soir, une nouvelle tuerie a été commise dans la ville de Ghaza alors qu’une foule affamée attendait un convoi humanitaire au rond-point «Al Koweït». D’après le ministère de la Santé de Ghaza, l’armée israélienne a ouvert le feu sur la foule. Bilan : 20 morts et 155 blessés. Cela rappelle la boucherie du 29 février dernier où 117 innocents ont été tués et 800 autres blessés sous le feu de l’occupant alors qu’ils ne faisaient qu’attendre une aide famélique.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a examiné, hier, avec le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, les moyens à même de permettre l’acheminement des médicaments, des équipements ainsi que l’entrée des médecins et des personnels de santé dans la Bande de Ghaza, cible d’attaques sionistes depuis le 7 octobre 2023.
Les membres du Conseil de sécurité ont approuvé à l’unanimité, mardi, le projet de communiqué de presse, présenté à l’initiative de la mission permanente de l’Algérie à New York, qui souligne le besoin urgent d’élargir le flux d’aide humanitaire aux civils à Ghaza, dans le cadre de la situation humanitaire détériorée suite à l’agression barbare de l’occupant israélien.
Pendant que les bombardements incessants et intensifs ciblaient de nombreux quartiers au sud et au nord de Ghaza, faisant plus d’une centaine de morts, notamment des femmes et des enfants, et poussant des milliers de civils à l’exil, le secrétaire général de l’ONU désignait, mardi dernier, Sigrid Kaag, ministre des Finances et vice-Première ministre des Pays-Bas, au poste de coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction de Ghaza, qui aura pour mission, dès le 8 janvier 2024, de «mettre en place un mécanisme des Nations unies pour accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza».
Après quarante-neuf jours de bombardements incessants, marqués par une privation d’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments depuis plus de six semaines, la Bande de Ghaza se voit enfin offrir une aide humanitaire avec l’arrivée de 248 camions par le point de passage de Rafah, durant les trois premiers jours de la trêve conclue entre le Hamas et Israël.
L’arrivée de l’aide humanitaire au compte-gouttes dans la Bande de Ghaza, qui vit sous l’enfer des bombardements incessants israéliens, est toujours confrontée à une multitude d’obstacles. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé, avant-hier, avoir reçu seulement 102 camions d’aide humanitaire provenant du Croissant-Rouge égyptien au terminal de Rafah, au 27e jour de l’agression israélienne.
Alors que des tonnes d’aides humanitaires sont prêtes à être acheminées et distribuées dans la bande de Ghaza, les camions restent bloqués au point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Israël bloque délibérément les aides internationales, notamment de carburant, aggravant ainsi les souffrances des populations palestiniennes à Ghaza.
L’aide acheminée vers la bande de Ghaza est insuffisante pour l’ONU, qui veut 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Ghazaouis privés de tout.