L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour cette année et l’année prochaine, dans son rapport mensuel consacré à l’évolution du marché de l’or noir. L’AIE rejoint ainsi le point de vue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a, dans son rapport mensuel, publié lundi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour l’année en cours.
Dans un contexte de controverses sur l’évolution de la demande de pétrole pour les années à venir, des opérations de méga fusions acquisitions entre majors pétrolières semblent prouver que des acteurs clés du marché continuent de miser sur les hydrocarbures et à en accroître la production, malgré les appels à se passer progressivement des énergies fossiles considérées comme les principales responsables du réchauffement climatique.
Les prix du pétrole suivront une courbe haussière d’ici la fin de l’année, prévoit, dans son rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Selon ses prévisions livrées hier, la réduction de l’offre de l’OPEP et l’augmentation du niveau de la demande «vont éroder les stocks pour le reste de l’année et donc faire grimper les prix».
Le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) a rejeté les critiques formulées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), selon lesquelles des réductions volontaires de la production de pétrole par plusieurs Etats de l’OPEP+ «aggraveraient l’inflation et provoqueraient une incertitude économique accrue».