Le 17 avril 2024, 01h Gmt, le Brent a été coté à 90,07 dollars (84,82 euros) et le Wit 85,28 dollars (80,30 euros) malgré l’attaque de l’Iran contre Israël, le marché tablant sur une désescalade plus probable qu’un embrasement de la région surtout après la décision américaine, principal allié d’Israël, et les recommandations de la communauté internationale d’éviter toute escalade qui risque de plonger l’économie mondiale vers une turbulence généralisée. Comme les tensions en Iran et Israël ne doivent pas faire oublier, pour la stabilité de la région, l’urgence d’un Etat palestinien.
Les prix du pétrole étaient cotés le 6 avril 2024 à 15h GMI à 90,86 dollars (83,83 euros ) le Brent, et à 86,73 (80,02 euros) le Wit demeuraient particulièrement élevés, alors que les investisseurs restaient fébriles face à la remontée des tensions géopolitiques et le prix du gaz au 04/04/2024 est à 30 152 euros le /MWh.
C’est dans un contexte des prix très volatils, de fortes tensions géostratégiques et des nouvelles mutations énergétiques dont les impacts du réchauffement climatique renvoyant au dossier de la transition énergétique que l’Algérie s’apprête à accueillir le 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Alger du 29 février au 2 mars prochain du Forum des pays exportateurs de gaz, représentant 70% des réserves mondiales de gaz prouvées, plus de 40% de la production commercialisée, 47% des exportations par gazoducs et plus de la moitié de la commercialisation du GNL.
Les tensions au niveau de la région sahélienne préfigurent d’importantes reconfigurations géopolitiques et géoéconomiques mondiales entre 2024/2030, rendant urgent des stratégies d’adaptation. C’est que la région sahélienne connaît d’importants trafics qui alimentent le terrorisme facteur de déstabilisation, mais l’analyse de ces trafics pour une compréhension objective doit s’inscrire dans le cadre global du crime organisé .
L’on devra éviter de vivre encore dans l’ère de l’utopie des années 1970/1980, car les contraintes internationales sont là et face aux mutations mondiales, la filière industrielle connaissant des restructurations, des fusions et des délocalisations des grands groupes, avec des capacités de production élevées, l’intelligence artificielle devant déclasser les emplois traditionnels pour environ 60/70% horizon 2030.
Le marché du gaz, contrairement au pétrole, est un marché mondial, actuellement segmenté géographiquement dû à la prépondérance des canalisations, ne pouvant donc pas répondre au jour le jour à l’offre et à la demande, ne pouvant donc être assimilable à l’OPEP, où la part du gaz naturel liquéfié représente en 2023 environ 35%, étant prévu 48% en 2030
Créé en 2001, le Sommet des pays exportateurs de gaz se tiendra à Alger du 29 février au 02 mars 2024 afin de déterminer la future politique gazière mondiale au sein de l’irréversible transition énergétique