Le plus Algérien des Brésiliens était de retour à Cannes cette année. Karim Aïnouz avec Firebrand met en scène rien de moins que Jude Law pour un biopic sur la sixième épouse du Roi Henri VIII. Déjà sélectionné à Cannes pour son autofiction autour de ses racines algériennes O marinheiro das montanhas (Le Marin des montagnes), où, de père algérien et de mère brésilienne, revient sur ses terres.
Faut-il parler du Festival de Cannes ? Oui et non, un peu ou peut-être, parce que c’était la clôture samedi dernier et que ce n’est pas loin d’Alger, à quelques kilomètres de pellicule. Mais vu du Maghreb, il s'agit surtout de compétition, puisque la compétition officielle du festival, ainsi dénommée par ses organisateurs, est la plus prestigieuse des catégories, qui ouvre notamment le droit à une palme d'or, reléguant «La quinzaine des réalisateurs», «Un certain regard» et autres catégories dans le flou de l'arrière-plan.
Dernière ligne droite au Festival de Cannes, où les deux derniers des 21 films en compétition ont été projetés vendredi, avant que le jury ne se retire pour décerner hier soir la Palme d’or.
La course à la Palme d’or reste très ouverte à Cannes, où le Festival entre dans sa deuxième semaine avec au programme une série de réalisateurs prestigieux, dont les déjà palmés Wim Wenders, Nanni Moretti et Ken Loach.
Dix-neuf films, dont les nouvelles œuvres de Wim Wenders, Ken Loach, Wes Anderson, Catherine Breillat ou encore Karim Aïnouz, ont été sélectionnés en compétition du 76e Festival de Cannes, prévu 16 au 27 mai prochain, ont annoncé jeudi les organisateurs.