Selon un bilan du ministère de l’Industrie, sur un total de 915 projets d’investissements bloqués, 589 sont entrés en exploitation. Ce qui a permis la création de 33 794 postes d’emploi.
Ce nombre représente, selon le bilan relayé par l’APS, près de 70% des projets libérés par le comité national et les comités de wilayas chargés du suivi et de la levée des obstacles, soit 854 projets d’investissement jusqu’au 24 avril en cours, des projets qui devront permettre la création de plus de 51 000 emplois.
Après la mise en exploitation de tous ces projets en suspens, dont la valeur totale d’investissement est estimée à 538 milliards et 193 millions de DA, 52 187 emplois seront créés, selon la même source.
Par tailles d’entreprises, 60% des projets concernent les petites entreprises contre 29% pour les moyennes entreprises, 7% pour les très petites entreprises (TPE) et 5% pour les grandes entreprises (GE) (plus de 250 emplois). A noter, par ailleurs, que 22% des projets (189) touchent à l’agroalimentaire.
Le secteur de la chimie-caoutchouc-plastique compte de son côté 149 projets (16%), suivi par les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (141 projets), les services (122 projets), les matériaux de construction-céramique-Verre (108 projets), le tourisme (75 projets) et les industries du bois-liège-papier (48 projets), les industries pharmaceutiques (38 projets), les industries textiles (14 projets), l’agriculture-pêche-sylviculture (11 projets), la santé (9 projets) et l’énergie (2 projets).
La levée des obstacles est intervenue dans 26 wilayas avec des taux oscillant entre 80 et 98% dans 11 wilayas, 50 et 80% dans 11 autres et moins de 50% dans les wilayas restantes.
Et ce, pour des projets qui entrent immédiatement en phase d’exploitation, avec un délai accordé à l’investisseur pour se conformer aux lois et règlements en vigueur, notamment en ce qui concerne les contrats de construction, les certificats de conformité et autres.
Les dossiers en attente d’être réglés sont transférés au comité national pour être étudiés au niveau central. Les entraves pour l’entrée en exploitation de ces projets portent globalement sur l’obtention du permis de construire et le certificat de conformité mais aussi aux autorisations relatives à l’exploitation et aux décisions accordées par les services concernés et aux travaux relatifs aux routes.
Par ailleurs, le ministère de l’Industrie a entamé le recensement des projets d’investissement en suspens qui sont en cours de réalisation. Cette opération a touché, à ce jour, 746 projets en suspens en cours de réalisation et devant assurer 48 206 autres postes d’emploi, ont été enregistrés.
Selon le ministère de l’Industrie, l’examen de ces dossiers se fait «au cas par cas», après réception des fiches techniques détaillées établies par les walis sur la situation de ces projets.