Tout le monde l’aura remarqué. L’oliveraie située à l’entrée est de la ville d’Oum El Bouaghi est dans un état de dépérissement regrettable avec l’amoncellement de toutes sortes d’ordures.
Cette oliveraie, qui s’étend sur plusieurs hectares, et qui est plantée de plus d’un millier d’arbres, ne bénéficie d’un aucun entretien de la part de ceux qui en ont la charge.
Pire, elle est envahie de détritus, de bouteilles en plastique, de gravats. Sans élagage et privée du moindre entretien, cette oliveraie ne peut guère produire de bons fruits.
Au moment où les instances agricoles encouragent l’arboriculture, surtout fruitière puisque pouvant assurer les besoins en la matière, voilà qu’on laisse mourir d’immenses vergers. Le cas concerne aussi la ville de Meskiana, laquelle dispose d’une importante oliveraie, mais qui faute de rajeunissement ne donne qu’une maigre récolte.
Cependant, et il faut le souligner, des fellahs, encouragés par les différents plans du ministère de l’Agriculture, ont planté de nouveaux vergers dans pratiquement toutes les communes, comme Dhalaâ, Rehia, Zorg.
Les oliveraies promettent d’ores et déjà des rendements satisfaisants. Chose qui favoriserait aussi l’implantation d’huileries dans la région. Il en existe quelques-unes, mais avec l’augmentation de la production d’olives en quantité, il va falloir créer d’autres unités.
Ceci étant dit, il reste à se tourner vers les anciennes oliveraies pour leur rajeunissement par un profond élagage, mais surtout les débarrasser des déchets qui les étouffent et provoquent à la longue des maladies aux arbres.