Nouvelle nomenclature pédagogique des métiers du cinéma dans le secteur de la formation professionnelle, et ce, afin de pouvoir s’adapter aux besoins du marché local.
C’est dans la matinée de samedi dernier que le Dr Yacine Merabi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels (MFEP), a réuni les 58 directeurs de wilaya qui relèvent de son département ministériel pour réfléchir sur l’introduction des spécialités dans les métiers du cinéma et des arts, éventuellement sur une nouvelle nomenclature pédagogique dans son secteur, en mesure de répondre aux préoccupations du présent des jeunes, afin de pouvoir s’adapter aux besoins du marché local.
Il s’agit de l’introduction des nouvelles spécialités, suivant la demande du marché et le vœu des jeunes doués pour l’art et les métiers du cinéma, conformément aux orientations du programme du président de la République. Des représentants des ministères de la Culture et des Arts ainsi que de celui de l’Information avaient assisté aux travaux.
Deux ateliers ont été constitués afin de pouvoir recenser les besoins du secteur de la formation et de l’enseignement professionnel avant de s’engager dans cette nouvelle mission. Le premier atelier a consacré son travail sur les métiers de l’information et de la communication.
Les débats et les interventions du second atelier se sont articulés sur les métiers du cinéma et de l’art. Les recommandations des deux ateliers feront l’objet d’une analyse des experts du département ministériel du Dr Yacine Merabi, avant l’introduction de ces nouvelles spécialités dans les centres.
Cette feuille de route sera concrétisée à court terme. Les spécialités des métiers du cinéma et des arts, le MFEP compte expérimenter ces spécialités dans des établissements des wilayas d’Alger, Constantine, Béchar, Ghardaïa et Tlemcen.
Le volet théorique sera assuré au sein des établissements de la formation professionnelle. La pratique de la formation est à la charge du ministère de la Culture et des Arts.
Une convention a été signée entre le MFEP et le MCA dans le but consiste à créer un espace d’échanges pour assurer la réussite pour cette nouvelle expérience, de surcroît promouvoir l’enseignement de ces spécialités.
Il n’en demeure pas moins qu’un point a été soulevé par les participants, il s’agit de l’absence des personnalités qui avaient des traces dans leurs domaines respectifs, à l’image de Ahmed Bedjaoui, des réalisateurs, des startups, comédiennes et comédiens. C’est une initiative louable qui mérite d’être mieux cernée.
Les jeunes sont impatients pour intégrer ce nouvel univers du cinéma et des arts. Enfin, la ville de Koléa est pourvue d’un Institut national supérieur destiné aux métiers cinématographiques, dédié aux nouveaux bacheliers, créé en 2023, ce qui explique l’intérêt de ce secteur dans la feuille de route du gouvernement.