Le Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a adopté, vendredi lors de sa 219e session tenue à Paris, une troisième résolution intitulée: «Impact et conséquences de la situation actuelle dans la bande de Ghaza dans les différents volets du mandat de l’UNESCO», après adoption à l’unanimité de deux résolutions relatives à l’Etat de Palestine, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al Maliki, a salué l’adoption de la résolution, soulignant qu’elle «est importante pour préserver les droits du peuple palestinien dans les domaines de travail de l’Unesco, à la lumière des crimes et violations commis par l’autorité d’occupation illégale, en particulier dans la bande de Ghaza, et son mépris du droit international et national».
Al Maliki a souligné que l’adoption des trois résolutions «témoigne de la capacité de la communauté internationale à assumer ses responsabilités, notamment en faisant face aux violations et en surveillant les dégâts, afin de mettre en œuvre un plan d’action urgent pour protéger le peuple palestinien, son patrimoine culturel et son histoire, menacés par le colonialisme (sioniste), et à reconstruire et développer la bande de Ghaza».
Il a souligné également que l’importance de la résolution adoptée vendredi «réside dans son appel à évaluer la destruction des écoles, des établissements d’enseignement et des monuments historiques et religieux».
Le ministre a, par ailleurs, salué le rôle des Etats membres qui ont apporté une aide financière au fonds créé par l’Unesco. Après l’adoption de la résolution, 44 Etats membres ont pris la parole, exprimant leur plein soutien à la Palestine.
Pour sa part, l’ambassadeur de l’Etat de Palestine auprès de l’Unesco, Munir Anastas, a prononcé une déclaration dans laquelle il a appelé l’Unesco et la communauté internationale à «assumer leurs responsabilités envers le peuple palestinien et à condamner le silence international concernant les crimes de l’occupation à Ghaza», théâtre d’une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
De son côté, le Parlement arabe a dénoncé fermement la décision de l’entité sioniste de saisir 8000 dunums de terres des citoyens palestiniens dans la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée, en faveur de l’expansion coloniale, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Dans un communiqué de presse publié hier, le Parlement arabe a indiqué que «la poursuite de la politique de saisie des terres palestiniennes et la construction des colonies, afin d’imposer une nouvelle réalité sur la terre palestinienne constituent une violation flagrante de la loi internationale et des résolutions de légitimité internationale».
En outre, «les négociations de l’arrêt de l’agression et le génocide sur la bande de Ghaza nécessitent d’arrêter toutes les formes d’agression (sioniste) sur la terre palestinienne», a ajouté le Parlement arabe, appelant la communauté internationale à «prendre sa responsabilité et à adopter une position contre les violations de l’occupation» sioniste en Palestine occupée.
Par ailleurs, le Parlement arabe a appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à «obliger l’autorité de l’occupation de respecter les résolutions de l’ONU en ce qui concerne l’expansion coloniale».