Selon des consultants du secteur, le parc national automobile devrait recevoir d’ici les prochains mois 75 000 véhicules d’occasion.
Un véritable cataclysme touche le marché de l’automobile d’occasion. Ce dernier connaît une chute des prix des voitures d’occasion depuis plus d’un mois. C’est la résultante de la levée de l’interdiction d’importation des voitures de moins de trois (3) ans et des voitures neuves.
L’opération d’importation des voitures (neuves et d’occasion) lancée depuis quelques jours signe les nouvelles tendances dans le secteur automobile, dont la crise a duré cinq ans (depuis 2017). Le bouleversement a été possible grâce à l’arrivée du géant italien Fiat, actuellement toujours seul dans l’arène de la vente, ainsi que la réouverture prochaine de l’usine Renault.
Selon des investigations menées dans les différents marchés de voitures d’occasion à travers le pays, notamment celui de Larabaâ (Blida) et après avoir eu à consulter les plateformes dédiées à la vente des voitures d’occasion, les prix des véhicules connaissent une baisse, voire même une chute considérable.
En d’autres termes, les prix des voituressont repartis à la baisse, oscillant entre de 200 000 à 500000 DA de rabais, mais sans pour autant trouver preneurs.
Les acheteurs, de leur côté, préfèrent patienter encore un peu et attendre la commercialisation et la politique tarifaire adoptée par les futurs concessionnaires, qui devront s’installer dans les prochaines semaines.
Mustapha Zebdi, président de L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), dit que les prix des voitures sur le marché algérien chutent et chuteront sûrement, notamment avec l’arrivée du premier contingent des véhicules importés, indiquant qu’il suit le marché automobile à la loupe.
Le président de l’Apoce a fait savoir également que son organisation encouragerait les importateurs à faire entrer en Algérie des véhicules de catégorie (A), qui seront à la portée de la classe moyenne des citoyens.
Il estime également que d’autres marques étrangères devraient elles aussi obtenir des licences dans les prochains jours, dont les prix de leurs commercialisations seront, selon lui, inférieurs à ceux que l’on évoque actuellement.
Ce qui fait que le marché des voitures d’occasion enregistre une stagnation, en attendant la commercialisation de premiers contingents de voitures importées et la mise sur le marché des véhicules fabriqués localement, notamment l’usine de la marque italienne Fiat, installée à Oran laquelle débutera l’activité au quatrième trimestre de l’année en cours.
Il faut dire que les prix des voitures d’occasion ont connu durant plusieurs années des augmentations vertigineuses à cause du gel des importations des voitures neuves en Algérie.
Des véhicules sont vendus à des prix de sortie d’usine, avec plusieurs centaines de milliers de kilomètres au compteur. Une excessivité qui aura duré de nombreuses années, avant que le marché de l’occasion stagne ces derniers temps.