Le championnat de football professionnel entame les dix derniers matchs de la saison. Le même topo est valable pour toutes les divisions que compte la pyramide de notre pratique footballistique. Pour tous les clubs, c’est maintenant que tout se joue pour eux. Ce sera décisif. Tant pour le haut que pour le bas du tableau, la décantation n’a pu être faite.
Chaque point aura son pesant d’or. Ce qui rend la gestion administrative, au niveau des bureaux, de la LFP (programmation, gestion disciplinaire et commission règlement et qualification) ainsi que pour l’acte arbitral, sur le terrain, des plus délicates. Même si beaucoup de choses ont changé dans le quotidien de l’arbitrage, nos défunts anciens vénérés maîtres recommandaient expressément aux arbitres de bien faire (très) attention tout le temps que dure un match, particulièrement lors du dernier quart d’heure.
Car pour mener à bien l’acte arbitral, le dernier quart d’heure demeure le plus crucial. C’est le moment où tous les sens manquent de concentration et de maîtrise. La fatigue aidant, le taux d’adrénaline augmente sensiblement avec son lot de stress et d’angoisse, les réflexes deviennent plus lents, retardent les (bonnes) réactions et de facto influencent la juste précision et la prise des meilleures décisions garantissant de logiques conclusions.
Plus grave encore, certaines mauvaises et influentes décisions arbitrales furent prises dès l’entame, au milieu et bien avant les temps fatidiques avec des issues dramatiques créant, pour certains clubs, de vrais dilemmes. Idem pour la gestion arbitrale d’un championnat, en faisant tout pour garantir l’intégrité de la compétition avec des décisions justes, correctes et surtout honnêtes, les dix dernières journées qui restent, appelées également la dernière ligne droite, comptent beaucoup aussi bien pour ceux jouant le haut du tableau que pour ceux en lutte pour le maintien.
Les sportifs ont la possibilité de suivre tous les matchs au programme d’une journée de championnat et des matchs de coupe d’Algérie. Naturellement, cette avancée est rendue possible grâce au précieux concours de la TV publique, véritable partenaire et support de qualité de la FAF. Lequel médiat lourd et institution de service publique a assuré la retransmission de pratiquement tous les matchs d’une journée (la majorité sur le petit écran avec ses chaînes TV et le reste sur la page Web de l’EPTV).
Il ressort que les images reproduites des différentes rencontres d’une journée et en dépit des efforts colossaux que ne cesse de fournir la Fédération algérienne de football afin de pourvoir les arbitres de tous les moyens à même de garantir des prestations correctes, des erreurs arbitrales influentes sont constatées chaque journée. Certaines erreurs arbitrales résonnent le scandale. Plusieurs clubs furent privés de leur droit avec des actions nettes.
La même problématique est ressentie aux divisions inférieures. Un véritable carnage est commis dans le domaine de l’arbitrage. Même en présence de la VAR, par faute d’une bonne et juste interprétation, certains clubs furent spoliés. Pourtant l’arbitre, qui ne joue pour rien, sauf à officier toujours mieux afin de gravir les échelons, doit avoir ses yeux rivés et concentrés là où se trouve le ballon.
Comment alors ne pas voir ces tacles irréguliers en règle, des attaquants retenus, voir ceinturés, ces crocs en jambes, et même ces agressions à l’intérieur des surfaces de réparation commis sur celui en possession du cuir ? Peut-être l’arbitre suivait des yeux l’action mais son esprit était en conflit établi de jugement et en totale déconcentration ? Il est temps pour tout le monde de se ressaisir en corrigeant sa trajectoire de direction. A bon entendeur.