Laïd Rebiga, ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit : «La mémoire et l’histoire constituent une source de fierté pour la nation»

11/05/2024 mis à jour: 18:49
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Le ministre des Moudjahidine, Laïd Rebiga (à droite), accompagné du wali de Guelma et de Me Benbraham - Photo : El Watan

«Les valeurs humanistes de la glorieuse Révolution ont aidé les opprimés à se frayer un chemin vers la liberté et la dignité, faisant de l’Algérie la Mecque des révolutionnaires et la terre des hommes libres», a souligné le ministre des Moudjahidine.

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a déclaré, jeudi, depuis l’université de Guelma où il a présidé la clôture d’un important colloque international de trois jours sous le titre «Les massacres du 8 Mai 1945, la répression et le génocide dans le droit international» que la mémoire et l’histoire constituent une source de fierté pour la nation et un facteur de sa mobilisation autour de toutes les causes nobles et des projets nationaux dont ceux du développement national engagés dans la nouvelle Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.»

M. Rebiga a ajouté dans la foulée, selon des propos rapportés par l’APS : «Le programme du président de la République avec ses 54 engagements honorés a donné un nouveau souffle à l’édification de l’Algérie constante par les racines plongées dans son histoire glorieuse et aspirant fermement vers un avenir meilleur dans tous les domaines par l’ambition de ses filles et fils loyaux.»

Le  ministre des Moudjahidine a indiqué, par ailleurs, qu’«il n’est pas fortuit de tenir cette rencontre alors que nous célébrons la Journée nationale de la Mémoire instituée par le président de la République, en hommage aux Chouhada tombés lors des massacres douloureux du 8 Mai 1945», faisant remarquer que «les sacrifices des enfants d’Algérie n’ont pas d’égaux».

«L’intérêt porté pour la mémoire historique est une question indiscutable, vu son importance pour les peuples, et requiert des efforts constants», a insisté le ministre au cours de son intervention. Aussi a-t-il salué avec ferveur les efforts consentis par nos universités et autres centres de recherche pour accompagner son département ministériel dans l’écriture de l’histoire nationale. 

«Consolider le sentiment de fierté nationale»

Les travaux académiques consacrés à l’histoire, a-t-il soutenu, contribuent remarquablement à « consolider le sentiment de fierté nationale et enraciner dans les cœurs des jeunes générations les valeurs et idéaux qui préservent l’Algérie et son unité et la hissent à la hauteur des sacrifices de leurs aïeuls à travers l’histoire».

Ce colloque, qui a regroupé des chercheurs de plusieurs universités nationales ainsi que des universitaires venus de Tunisie, de Libye et d’Egypte, aura constitué ainsi une précieuse «opportunité pour mettre en lumière certains aspects historiques des massacres du 8 Mai 1945», note le représentant du gouvernement.

Avec le riche programme proposé articulé autour de plusieurs conférences de qualité et des débats fructueux et intenses, les atrocités du 8 Mai 1945 resteront, selon M. Rebiga, « un crime imprescriptible que les générations se doivent de ne pas oublier». «Les chercheurs, les historiens et les jaloux de notre riche patrimoine sont plus que tout autre concernés par l’écriture des hauts faits et gloires du peuple algérien et la recherche de leurs multiples facettes : historique, politique, militaire, juridique et sociale», relève le ministre des Moudjahidine.     

 

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