D’abord, à l’occasion de ses 33 ans d’existence, tout en étant un fidèle lecteur contributeur depuis 1991 et attentif de votre journal El Watan (la Patrie), dont le titre porte et tire bien son nom, qu’on aime à lire chaque jour, c’est un journal pour lequel j’ai beaucoup d’admiration, car il s’inscrit en droite ligne avec l’ouverture démocratique.
Aussi je tiens à dire, El Watan est une œuvre intellectuelle, car il est transformé en un carrefour des idées, un creuset des talents de grandes plumes, attentifs à l’intelligence des événements et exigeants quant à la qualité de leur traitement. Il est aussi le porte-voix de toutes les classes sociales et de toutes les tendances politiques. Oui, El Watan (la Patrie) a ce superbe atout d’un Etat national qui est celui de garder en continuité le cap et l’objectivité, avec l’exigence de faire de l’information comme une priorité nationale au service du pays, afin d’éclairer la société et de faire la lumière sur les conditions de vie et les attentes des citoyens.
On y trouve en effet de l’information régionale, c’est-à-dire de l’Algérie profonde, comme on dit, mais également des commentaires pertinents sur l’actualité nationale et internationale, des contributions dans l’instauration d’un débat fructueux et citoyen, des chroniques, des hommages, de l’histoire, des entretiens... car son plus grand soutien est la confiance de ses lectrices et lecteurs. Permettez-moi de vous adresser, à cette occasion, mes biens chaleureuses félicitations à vous ainsi qu’à Mohamed Tahar Messaoudi, directeur de la publication, et enfin à toute l’équipe de la rédaction du journal, notamment les journalistes qui font ce journal plus de succès, pour ces 33 ans d’existence bien accomplis.
Hommage mérité à votre engagement patriotique, professionnel, politique et moral. Je vous souhaite de surmonter avec succès les difficultés, dont vous êtes conscients. Vous aurez sur cette voie difficile le soutien pluriel de tous ceux qui ont apprécié vos efforts et votre ligne éditoriale pour élargir l’espace d’expression de votre honorable journal et payer le prix fort celui du courage, de l’intelligence et de l’esprit démocratique pour contribuer à ouvrir vos colonnes aux débats contradictoires porteurs de valeurs ajoutées démocratiques et plurielles. Souhaitons beaucoup de succès et longue vie à votre journal In cha’Allah, je vous prie Monsieur le rédacteur en chef de croire en l’assurance de ma parfaite considération. Je vous prie d’agréer, Monsieur le rédacteur en chef, l’assurance de ma très haute considération. Votre fidèle lecteur, contributeur depuis 1991, M’hamed Abaci, financier et auteur de deux ouvrages sur la comptabilité des entreprises et l’information de gestion et statistiques, cadre de la gouvernance des entreprises.
Un important événement qui marquera l’actualité nationale de cette semaine, la journée nationale de la liberté de la presse coïncidant avec le 22 octobre de chaque année. Pour rappel, la presse et les médias ont été à l’avant-garde du combat pour les libertés et contre l’obscurantisme durant la décennie noire et rouge, ils ont payé un lourd tribut pour que la République algérienne reste debout. En effet, cette Journée nationale nous interpelle en permanence pour s’élever et s’adapter à un monde de communication bouleversant. C’est une occasion pour se concerter sur la situation de la presse et des médias, en général et discuter de la possibilité d’élaborer un projet de presse démocratique basé sur une charte des valeurs et éthiques morale et professionnelle en Algérie, en réfléchissant notamment sur les actions présentes et futures à mener pour améliorer le paysage et l’environnement des médias en général.
Pour notre part, l’enjeu est vital pour la démocratie et pour le pays, en soutenant notre presse nationale réellement, au service d’une mission d’intérêt public et d’un Etat national. Ne dit-on pas que la presse est le quatrième pouvoir ? Il y a lieu de constater que presque tous les grands titres de la presse privée jouent péniblement leur survie pour servir la société et la démocratie réelle et plurielle. Il faut un diagnostic tout comme pour les autres secteurs, il y a lieu de se pencher sérieusement sur l’avenir de la presse écrite et les médias en général pour mener en revanche des missions d’intérêts publics, notamment la possibilité de recruter dans le cadre de l’emploi de jeunes universitaires, de bénéficier de mesures fiscales, d’organiser des sessions de formation que l’État devrait accorder et soutenir obligatoirement, à la presse constituant aujourd’hui le nerf de la guerre de l’information.
En débattre serait très long, mais cette même presse doit s’adapter à l’évolution sociale et technologique. Il faut savoir que nous sommes toujours et encore dans une période de transition et de questionnements sur notre avenir. L’on doit discuter sérieusement du rôle de la presse et des médias en général. En effet, nous contribuons certainement au renforcement des bases de l’État de droit pour faire avancer la société dans les évolutions mondiales, notamment dans la vie démocratique politique, économique, culturelle et sociale. Cela dit, la presse constitue aujourd’hui l’organe et l’assise de base de l’exercice de la démocratie participative pour la bonne gouvernance territoriale. En tant fidèle lecteur attentif, bien que chaque lecteur soit différent de l’autre, la presse nationale a pu trouver la formule pour intéresser un large public. Je voudrai apporter ma petite part de contribution pour renouer, enfin, avec le chemin du désir du progrès politique, économique culturel et social pour notre pays, de la liberté des idées-débats constructifs et de justice sociale.
Et puis il y a le journalisme des écrivains également attachés à l’écriture, c’est un plaisir de vous écrire à cette occasion pour vous présenter toutes nos chaleureuses félicitations pour la qualité du travail accompli et pour votre contribution à l’enrichissement du champ médiatique en Algérie au service d’une mission d’intérêt public et d’un Etat national qui contribuera certainement au renforcement des bases de l’Etat de droit, pour faire avancer la société dans la vie démocratique politique, économique et sociale, connaissant que la presse véhicule l’information et les idées qui contribuent dans l’évolution de la pensée et l’épanouissement au développement de la société dans l’évolution des sociétés mondiales. Donc, la signature d’un article de presse est une reconnaissance de la paternité intellectuelle, car la presse a un grand rôle à jouer dans la construction de la démocratie participative, la lutte contre la corruption et la bureaucratie.
Ceci dit, la presse doit désormais retenir davantage l’attention dans cette transition capitale et décisive pour construire une Algérie nouvelle et forte pour avancer dans le bon sens. Et j’en témoigne ici à votre engagement professionnel «un peuple bien informé en vaut deux» et celui du courage, de l’intelligence et de l’esprit démocratique pour élargir l’espace d’expression, notamment pour continuer à ouvrir vos colonnes à des expressions intellectuelles libres porteuses de valeurs ajoutées pour progresser et mobiliser les potentialités de la société et du pays dans le progrès et le développement qui plaide aujourd’hui pour une Algérie nouvelle et forte. Par la même occasion, on ne peut oublier d’avoir une pieuse pensée pour celles et ceux victimes du devoir d’informer et qui ont participé à forger les fondamentaux de la presse nationale. En effet, nous rendons hommage à ces journalistes qui ne sont plus de ce monde, dont certains sont victimes du terrorisme.
D’abord, on se remémore, à cette occasion, en souvenir de tous les journalistes et les gens de la plume qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur noble métier. Nous avons vis-à-vis d’eux un devoir de mémoire. En effet, nous rendons hommage à ces journalistes et ces gens de plume qui ne sont plus de ce monde ou encore de la mémoire de nos martyrs tombés au champ d’honneur en héros pour une Algérie nouvelle libre et indépendante. Les journalistes sont appelés à jouer leur rôle prépondérant au service de l’Algérie et la démocratie pour instaurer cette Algérie nouvelle que nous plaidons avec force et conviction, car nous considérons à notre humble avis que la presse et les médias en général ont aidé le pays à l’indépendance où elle a contribué grandement à éviter la paralysie de l’Algérie après le départ massif des européens et aussi à éviter au pays à ne pas s’effondrer dans le temps de la décennie noir et rouge, en perpétuant la flamme de la liberté d’expression et le droit d’informer pour comprendre l’actualité politique, socioéconomique et culturelle. Leur défi était à la hauteur de leur amour du pays et leur engagement nationaliste pour la sauvegarde des valeurs de la République algérienne.
On ne peut que s’en réjouir aujourd’hui, de leurs combats passés et de leurs sacrifices pour sauver la République à la mémoire de nos martyrs tombés aux champs d’honneur en héros pour une Algérie libre et indépendante. Allah yerrahamouhm (que Dieu aient leur âme) ou encore qui se souvient de l’histoire de l’Algérie et sa glorieuse Révolution, des massacres du 8 mai 1945, des enfûmades du Dahra, de l’héroïne Hassiba Benbouali qui fut littéralement soufflée par une lourde charge de dynamite en compagnie de Omar Yacef dit Petit-Omar, Ali La Pointe, Mahmoud Bouhamidi. Ils ne pouvaient rien espérer que mourir pour la patrie, en martyrs.
Ceci dit, la presse est notre âme qui doit désormais retenir davantage l’attention des pouvoirs publics dans cette transition capitale et décisive pour construire encore une Algérie nouvelle et forte pour avancer dans le bon sens, rien de mieux qu’une autocritique, sans aucunement vouloir justifier la moindre agression. e dit-on pas que la presse est le quatrième pouvoir ? N’oublions pas qu’en plus de son rôle premier, la presse et les médias en général est de transmettre également les connaissances et les valeurs sociétales faire évoluer la société et les forces vives de la Nation pour construire notre chère Algérie pour laquelle un million et demie de martyrs sont tombés au champs.
(à suivre)
Par Abaci Mhamed , Expert financier