L’opposition marocaine à la réunion du Comité Al Qods a mis doublement à nu le régime du makhzen, qui continue à prendre en otage le Comité au profit de ses calculs étriqués, et a dévoilé, également, sa manipulation de la cause palestinienne et des lieux saints.
Le Maroc a refusé la tenue de la réunion du Comité Al Qods, que le roi Mohammed VI préside, à la suite de la proposition formulée par l’Algérie d’inviter le Comité à se réunir sans délai afin d’assumer ses responsabilités et faire face aux graves violations commises par les forces d’occupation sionistes à l’encontre des Palestiniens. Voilà que le masque tombe et le vrai visage hideux du Maroc se découvre, urbi et orbi, dans toute sa splendeur crasseuse à l’opinion publique internationale.
En effet, le Maroc vient de marquer officiellement, à travers son représentant permanent à New York, son opposition au sein des groupes de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des Pays non alignés pour la tenue de la réunion du Comité Al Qods, que le roi Mohammed VI préside, et ce, à la suite de la proposition formulée par la mission algérienne d’inviter le Comité à se réunir sans délai afin d’assumer ses responsabilités et faire face aux graves violations commises par les forces d’occupation sionistes à l’encontre des Palestiniens, en particulier dans la mosquée d’Al Aqsa.
L’opposition marocaine à la réunion du Comité Al Qods a mis doublement à nu le régime du makhzen, qui continue à prendre en otage le Comité au profit de ses calculs étriqués, et a dévoilé, également, sa manipulation de la cause palestinienne et des lieux saints.
Comble de l’ignominie, le Maroc a montré aussi qu’il n’était même pas capable de s’assumer dignement, puisqu’il s’est opposé, en meute avec ses amis les Comores, Djibouti, la Côte d’Ivoire et le Gabon, à l’inclusion dans la mouture finale d’un paragraphe appelant le Comité Al Qods à assumer pleinement ses responsabilités et les tâches qui lui sont dévolues dans la défense de la ville d’Al Qods et des lieux saints, confirmant ainsi qu’il s’est non seulement dérobé à ses responsabilités de président du Comité Al Qods, dans ce contexte difficile, mais aussi qu’il était habité d’une impotence caractérisée l’empêchant de regarder ses adversaires en face et de défendre chevaleresquement ses vues et ses positions.
Le Maroc a, cette fois-ci, puisé dans son manuel de fourberie dans le seul but de dévoyer et, in fine, dévitaliser l’initiative de la partie palestinienne, en collaboration avec le bureau de coordination du mouvement des pays non alignés à New York, la Mission permanente de l’Azerbaïdjan, président du mouvement des non-alignés, par le biais de laquelle il a été circulé un projet de déclaration, devant être prononcée au nom des pays du mouvement au cours du débat ouvert du Conseil de sécurité des Nations unies sur «la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne», qui se tiendra le 25 avril.
Comme à l’accoutumé, et désireux de saisir toute opportunité pour embellir l’image ternie, et c’est un pléonasme, de son pays, notamment depuis la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste, le représentant du Maroc a sollicité l’inclusion d’un paragraphe faisant l’éloge des efforts chimériques de son roi, en sa qualité de président du Comité Al Qods, dans la défense de la ville et des lieux saints.
Ce rôle, que visiblement seul le représentant du Maroc reconnaît dans ses hallucinations, puisque le projet initial élaboré par la présidence azerbaïdjanaise, en collaboration avec la partie palestinienne, ne faisait aucunement référence aux efforts du président du Comité, confirmant ainsi que même les premiers concernés, les Palestiniens, ne reconnaissent plus les efforts du président de ce Comité qui n’hésite pas à l’instrumentaliser à des fins politiciennes mesquines et conjoncturelles.
Ces piètres manœuvres ne sauraient rester sans réaction de la partie algérienne qui a, une fois de plus, exprimé ses réserves quant aux flatteries et aux indues louanges dithyrambiques que le Maroc voulait attribuer au président du Comité Al Qods, pour qui la ville sainte est la dernière de ses préoccupations qui, au passage, ne sont pas vraiment nombreuses dans le domaine des combats nobles.
Par conséquent, la mission de l’Algérie à New York n’a pas manqué de confirmer que cette proposition ne correspondait en rien à la réalité, étant donné que le Comité Al Qods, créé par l’Organisation de la coopération islamique en 1975, ne s’est réuni que deux fois au cours des 20 dernières années, dont la dernière remonte à 2014.
Agressions sionistes contre Al Aqsa : des dizaines de cas d’asphyxie
Des dizaines de cas d’asphyxie au gaz lacrymogène ont été enregistrés hier lors d’une marche pacifique dans les territoires de 1948, en protestation contre les agressions sionistes à la mosquée Al Aqsa, tandis qu’un Palestinien a été blessé et trois autres arrêtés la veille par les forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie occupée, selon des médias palestiniens, citant des sources locales.
La police sioniste a tiré du gaz lacrymogène dans la ville d’Um Al Fahm, dans les territoires palestiniens de 1948 lors de la répression d’une marche pacifique de contestation des récentes agressions à Al Qods occupée, ont ajouté les mêmes sources, citées par l’agence de presse palestinienne, Wafa. Des centaines de palestiniens d’Um Al Fahm ont condamné les attaques sionistes persistantes contre Al Aqsa, appelant à mettre fin à cette escalade dangereuse.
Depuis le début du mois sacré de Ramadhan, les forces d’occupation sioniste intensifient leurs escalades militaires dans les villes palestiniennes, et protègent les incursions et les actes de violence des colons contre les Palestiniens et leurs biens. Dans ce sillage, des colons ont agressé vendredi des Palestiniens dans la vieille ville d’El Khalil, selon des sources locales palestiniennes.
Selon Wafa, des dizaines de cas d’asphyxie au gaz lacrymogène ont également été enregistrés à l’entrée de Beit Ummar, au nord d’El Khalil, et des dizaines de colons ont agressé vendredi des Palestiniens dans la vieille ville d’El Khalil.
Les actes de violences commis par des colons contre les Palestiniens et leurs biens sont courants en Cisjordanie occupée, et restent impunis. Ils incluent des incendies de biens et de mosquées, des jets de pierres, le déracinement des cultures et des arbres, dont les oliviers, outre les attaques contre des maisons palestiniennes.