L’Algérien vivant au Canada, Lazhar Zouaimia, a été empêché, samedi 9 avril, de rentrer chez lui à Montréal, par la PAF de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger.
C’est ce qu’a indiqué, le même jour, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), qui a précisé que le concerné, et après avoir constaté qu’il avait raté son vol vers le Canada, a tenté une deuxième fois d’embarquer, via l’Espagne, mais en vain.
Ceci alors qu’«il n’y a aucune ISTN (interdiction de sortie du territoire national) émise à son encontre», ajoute la même source.
Arrêté le 19 février dernier alors qu’il s’apprêtait à regagner son pays de résidence, après un séjour de quelques jours avec ses proches en Algérie, Lazhar Zouaimia avait été aussitôt placé en détention provisoire.
Le 30 mars dernier, soit après quarante jours de détention, celui-ci, dans le sillage d’une vague de libération, avait été remis en liberté provisoire.
Le 3 avril, la présidence de la République avait rendu public un communiqué dans lequel elle indique que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé dimanche 3 avril 2022 un décret présidentiel portant grâce en faveur de 1076 détenus condamnés définitivement», en ajoutant que le chef de l’Etat avait également ordonné «des mesures de clémence en faveur de 70 accusés dans des affaires de troubles à l’ordre public».
Le 6 avril, la chambre d’accusation près la cour de Constantine examinant l’affaire Zouaimia a requalifié les faits en annulant «toutes les accusations criminelles de son dossier et a annulé l’ISTN à son encontre», indique le CNLD.