Il a insisté sur le renforcement de ses capacités : L’hommage de Tebboune à l’ANP

11/05/2024 mis à jour: 20:10
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Tebboune, en visite mercredi au siège du MDN, évoque le renforcement des capacités de l’ANP - Photo : D. R.

Le président de la République a affirmé que «seules une armée forte et redoutée et une économie  développée sont à même de sauvegarder la souveraineté nationale».

C’est à partir du siège du ministère de la Défense nationale et devant un parterre  de hauts gradés de l’armée que le président de la République a rappelé,  ce mercredi, que «seules une armée forte et redoutée et une économie  développée sont à même de sauvegarder la souveraineté nationale».

Dans un discours, à l’occasion de la commémoration du 8 Mai 1945, retransmis via les technologies de communication à distance, diffusée à tous les commandements des Forces armées  des six Régions militaires, des grandes unités et des écoles supérieures sur l’ensemble du territoire national, Abdelmadjid Tebboune insiste sur le renforcement des capacités de l’Armée nationale populaire qui est classée parmi les plus puissantes de l’Afrique.

«Disposer d’une armée puissante est à même de repousser les convoitises de certaines parties», a soutenu  le chef de l’Etat,  précisant que  le développement et le renforcement de l’armée «ne signifient nullement  la préparer à attaquer ou à contrôler une région quelconque ou les pays voisins, mais pour protéger le territoire national pour lequel les martyrs se sont sacrifiés, et pour assurer l’avenir de la génération montante.» Il a rappelé que l’Algérie «depuis son indépendance n’a jamais dévié de la légitimité internationale, ni attaqué un quelconque pays».

A ce titre, il a tenu à saluer tous les personnels de l’Armée nationale populaire. Par  la suite, il a soutenu que l’instauration de la Journée nationale de la mémoire – qui coïncide chaque année avec le 8 mai en souvenir des massacres commis par  le colonisateur il y a 79 ans – incarne «la fierté  du peuple  algérien par rapport à sa glorieuse et honorable  histoire».

«L’endettement est une honte» 

Une journée qui constitue une occasion  de «rendre hommage aux vaillants martyrs et de suivre leur exemple» et de rappeler, à cet effet,  «les grands sacrifices  consentis par le peuple algérien face aux crimes odieux et barbares  du colonialisme français». Le Président a réitéré son rejet de «toute concession» dans le dossier de la mémoire de la colonisation française.

Il a d’ailleurs répondu à ceux qui reprochent à l’Etat algérien son attachement à la préservation de la mémoire nationale, en affirmant qu’un «peuple qui n’a pas  de racines et des ancêtres  vertueux  et combattants a un avenir incertain».

Dans la foulée, il a renouvelé son «refus» de tout recours à l’endettement extérieur, le considérant comme «un facteur qui hypothèque l’indépendance de décision souveraine de l’Etat». Ainsi, le président de la République a usé de mots forts pour souligner la dangerosité de l’endettement extérieur sur la souveraineté de notre pays. «L’endettement est une honte»,  a-t-il martelé.

«Pire, c’est une trahison envers les martyrs», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Président a affirmé  que le développement économique que connait le pays  est «tangible et sans équivoque» et que le rythme de croissance, notamment avec le parachèvement des grands projets, «connaîtra à l’horizon 2027 des réalisations majeures à différents niveaux».

Dans son allocution, M. Tebboune a réaffirmé «l’engagement immuable et inconditionnel de l’Algérie en faveur des causes justes, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie». «Il y a, a-t-il dit, un complot que nous n’acceptons pas, qui vise à faire oublier l’existence du peuple palestinien», soulignant la nécessité de l’établissement de l’Etat palestinien.

Le chef de l’Etat a réitéré aussi la position de l’Algérie sur le conflit au Sahara occidental, en affirmant qu’il «faut un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui».

Il a mis ainsi, en avant la nécessité de permettre au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’organisation d’un référendum et à l’autodétermination. Il a évoqué, les drames que subit  ce peuple et les conditions difficiles qu’il vit et qui le poussent à se révolter. L’Algérie «n’abandonnera pas le peuple sahraoui», a affirmé le président de la République, appelant l’ONU à «remplir son rôle en accélérant le travail de la commission de décolonisation».

 

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