Depuis quelques jours, la distribution de l’eau potable à Guelma connaît une rationalisation qui se fait sentir. L’eau du robinet ne coule plus à flots.
La sécheresse a impacté l’agriculture et aujourd’hui se sont les ménages qui subissent de plein fouet cette restriction obligatoire, dont l’ADE détient les vannes.
À raison d’une distribution tous les six jours voir plus pour certains quartiers de la ville de Guelma, «le citernage» apparait dans les domiciles comme une alternative forcée. «La situation est devenue invivable. Ils nous vendent la citerne extrêmement chère», ont déclaré des habitants à El Watan.
Et de conclure l’âme en peine : «Le prix varie entre 1700 et 2500 dinars la citerne selon la contenance. En principe c’est le rôle de l’ADE de fournir l’eau dans les cas exceptionnels. Et non pas aux citoyens de l’acheter rubis sur ongle», concluent nos interlocuteurs.