Les derniers rebondissements d’un vol de surpresseurs (pompes à eau) dont ont été victimes, la semaine dernière, des habitants de la cité des 70 logements de fonction de l’université 8 Mai 1945 de Guelma, a fait réagir les enseignants.
«Il est inconcevable qu’une cité comme la nôtre soit ouverte à toutes les tentations, tentatives et vols qualifiés», ont révélé, hier, à El Watan des habitants de cette cité, visiblement offusqués par la dégradation de la situation sécuritaire qui prévaut dans ce lieu.
En effet, bien que le site soit clôturé avec pour unique entrée un poste de sécurité avec la présence de vigiles, un jeune inconnu a pu entrer dans la cité qui, faudrait-il le souligner, avait, la veille, fait l’objet d’un premier vol de pompes.
Sur leurs gardes, des habitants ont réussi à maîtriser l’intrus. S’ensuivront les procédures policières habituelles en de telles circonstances avec dépôt de plainte et arrestation du jeune.
«Le gardiennage de cette cité est à la charge de l’université de Guelma. Le portail électrique ne marche plus depuis des mois voir des années. L’éclairage public est insuffisant et le nombre de vigiles affectés à cette mission ne couvre absolument pas l’étendue du lieu», tiennent à préciser nos interlocuteurs.
Notons enfin que cette cité n’est pas l’unique à avoir été la cible de vols, en l’occurrence, des câbles électriques, tuyauteries et autres équipements des biens publics et privés à Guelma.
Les arrestations de voleurs sont quotidiennement annoncées par les services de la sûreté et de la Gendarmerie nationale, mais force est de constater que le phénomène n’a pas été réduit significativement.