Située à moins de 5 km de Constantine, la localité de Bekira, dépendant de la commune de Hamma Bouziane, a connu une extension urbanistique spectaculaire ces dernières années, au point de faire dire à ses habitants que cette désormais ex-bourgade mérite d’être érigée en commune.
Il fallait voir les promotions qui ont été construites, mais aussi les importants projets de logements réalisés sur la partie supérieure, et qui sont visibles depuis le centre-ville de Constantine. Seulement à vouloir trop construire des logements, on a fini par oublier qu’il fallait aussi réaliser des routes.
Dans ce domaine, Bekira n’est pas vraiment bien servie. Son réseau routier présente plusieurs défaillances, alors que certains tronçons sont impraticables.
Les travaux de réfection entamés il y a quelques semaines sur la route qui relie Békira à la RN3, juste à proximité du marché hebdomadaire de Hamma Bouziane et qui vient d’être bitumée, ont révélé aussi des malfaçons sur ce tronçon, ayant subi des gondolements dans certaines parties et des affaissements dans d’autres.
Ce qui dénote de la mauvaise qualité des travaux réalisés en l’absence de tout contrôle. Ces travaux ont ouvert la porte aux habitants de cette mégacité pour réclamer des routes, notamment dans la troisième tranche, desservie par des pistes, selon les riverains qui se plaignent toujours des conditions difficiles dans lesquelles ils continuent de circuler. Mais le principal problème dont souffre encore Bekira et qui représente un véritable calvaire pour ses automobilistes demeure celui des accès.
«Comment a-t-on programmé de construire une telle grande cité qui ne cesse de se développer sans prévoir des accès dignes, car jusqu’à ce jour, on souffre pour sortir de Bekira en direction de Constantine avec des accès aussi inadaptés», dénonce un habitant. Cette réalité est vécue tous les jours à travers les sorties vers la RN3, en attendant une solution.