Le procureur de la République près le pôle pénal financier et économique du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis une peine de 8 ans de prison ferme à l'encontre de l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal et de l'ancien ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, poursuivis pour corruption dans l'affaire du groupe "Amenhyd".
La même peine a été requise contre l'accusé Djamel Eddine Chelghoum, président directeur général du groupe "Amenhyd" spécialisé dans l'hydraulique, assortie d'une amende d'un million de DA pour chacun des dits accusés.
Une peine de 6 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA a été requise contre Chelghoum Abdelkader, Abdelaziz et Mohamed El Bachir ainsi que contre l'ancien secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Belkateb Belhadj, des anciens walis de Relizane Hadjri Derdouf, d'Ain Defla, Abbas Kamel, de Sidi Bel Abbes Mohamed Hattab et d'Alger Abdelkader Zoukh et de l'ancien directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Abdennour Ait Mansour.
Une peine de 4 ans de prison ferme a été requise contre Amirouche Ismail, ancien DG de l'ADE, et Ali Chelghoum ainsi que contre d'anciens cadres du ministère de l'Industrie.
Une peine de 8 ans de prison ferme a été requise contre Mohamed Djaadi, l'un des cadres du groupe en fuite à l'étranger avec émission d'un mandat d'arrêt international à son encontre.
Concernant les personnes morales, le procureur de la République a requis à leur encontre une amende de 32 millions de DA avec confiscation de tous les biens saisis et annulation des décisions et des actes de concession dont les accusés ont bénéficié, en infraction à la règlementation et à la législation en vigueur.
Les principaux chefs d'accusation retenus contre les accusés sont: dilapidation de deniers publics, abus de fonction, octroi d'indus avantages pour permettre aux propriétaires du groupe d'obtenir des projets d'investissement au gré à gré simple notamment dans l'hydraulique à travers plusieurs régions du pays.