Le président Abdelmadjid Tebboune a rencontré, avant-hier à New York, ses homologues iranien, Ebrahim Raïssi, ghanéen, Nana Akufo-Addo, palestinien, Mahmoud Abbas, et suisse, Alain Berse, avec lesquels il a abordé des questions d’ordre bilatéral mais aussi les dossiers régionaux et internationaux.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est entretenu, hier et avant-hier, avec les chefs de quatre Etats, et ce, en marge de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le chef de l’Etat a ainsi rencontré, lundi à New York, ses homologues iranien, Ebrahim Raïssi, ghanéen, Nana Akufo-Addo, palestinien, Mahmoud Abbas, et suisse, Alain Berset.
Il a, lors de ces rencontres, abordé des questions portant notamment sur la coopération bilatérale ainsi que sur des dossiers internationaux et régionaux. Lors de l’entretien qui s’est déroulé entre Tebboune et Raïssi, lundi après-midi, le président iranien a déclaré que les commissions intergouvernementales (algéro-iraniennes) «devraient être activées pour élargir les liens entre Téhéran et Alger», a rapporté l’agence officielle iranienne IRNA.
Le président Raïssi a, en outre, selon la même source, «salué la position de l’Algérie» qui soutient le peuple palestinien opprimé et «condamnant» les exactions de l’entité sioniste dans les territoires occupés.
Le président iranien a, à cette occasion, rappelé l’action diplomatique algérienne menée auprès de l’Union africaine (UA) pour «contrer l’influence des sionistes», a ajouté IRNA. M. Raïssi a, par ailleurs, appelé à la relance des relations entre Téhéran et Alger, après leur «ralentissement» depuis quatre ans, à cause de la pandémie de Covid-19.
De son côté, le président algérien, cité par IRNA, a souligné l’importance de «déployer de sérieux efforts pour améliorer les relations bilatérales». Evoquant le grand potentiel de l’Iran, le président Tebboune a aussi déclaré que l’Algérie «était disposée à favoriser la coopération avec la République islamique».
M. Tebboune s’est également entretenu, hier, avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama.
Y ont pris part, côté turc, le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, Alparslan Bayraktar, et celui de la Famille et des Affaires sociales, Mahinur Özdemir Goktas. Selon l’agence de presse turque Anadolu, M. Erdogan s’est entretenu avec M. Tebboune à la Maison turque de New York.
Un entretien qui a duré une demi-heure et s’est tenu à l’écart des caméras, a précisé la même source. Dans un communiqué rendu public lundi, le département de communication de la présidence turque a indiqué que les présidents Erdogan et Tebboune ont discuté des «relations politiques et économiques» ainsi que des «questions inscrites à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies».
Les deux dirigeants ont aussi abordé les récents développements sur la scène régionale et internationale, notamment les évolutions politiques survenues sur le continent africain ainsi que les solutions présentées par Ankara et Alger à cet égard, a rapporté Anadolu. «J’ai rencontré mon ami et frère le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à la Maison turque. Nous continuerons à développer nos relations avec l’Algérie avec laquelle nous entretenons des relations profondes», a déclaré M. Erdogan sur la plateforme X (anciennement Twitter).
Quelque 140 dirigeants du monde prennent part aux travaux de cette 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU visant à relancer «l’Agenda de Développement durable 2030», arrêté en 2015. Plusieurs défis mondiaux, à l’instar de la paix, du progrès et du bien-être, seront débattus lors des travaux de cette 78e session, présidée par le représentant permanent de Trinité-et-Tobago, Dennis Francis.