Tenue cette année à Dubaï, la quatrième édition d’ILD Summit, organisée par Boehringer Ingelheim, a réuni pas moins de 140 professionnels, à savoir pneumologues, rhumatologues et radiologues, venus de toute la région du Moyen-Orient et d’Afrique.
L’objectif : présenter les derniers développements scientifiques dans le traitement et la gestion des affections respiratoires, telles que la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), la pneumopathie interstitielle fibrosante progressive (PF-ILD) et la pneumopathie interstitielle associée à la sclérodermie systémique (SSc-ILD).
«Chez Boehringer Ingelheim, nous comprenons l’importance des preuves en vie réelle. Il est vital pour nous d’écouter la communauté médicale et d’apprendre de ses expériences et perspectives, car c’est ce qui nous rapproche des défis réels auxquels sont confrontés les patients.
En acquérant une meilleure compréhension de leurs besoins, nous pouvons mieux adapter nos solutions médicales innovantes pour les servir», a d’ailleurs affirmé Derek O’Leary, directeur général pays et responsable de la division Pharma humaine chez Boehringer Ingelheim pour la région Inde, Moyen-Orient, Turquie et Afrique (IMETA). A savoir que les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) sont un groupe de maladies qui, au fil du temps, provoquent une accumulation de tissu cicatriciel dans les poumons, connue sous le nom de fibrose pulmonaire, rendant la respiration difficile et réduisant ainsi la quantité d’oxygène qui parvient dans le sang.
Elles constituent un groupe de plus de 200 affections pulmonaires hétérogènes rares ou peu fréquents, qui peuvent impliquer le risque de développer une fibrose pulmonaire. Les formes moins courantes de maladie pulmonaire sont, selon les spécialistes, souvent négligées, soulignant un besoin significatif pour la communauté médicale de les dépister précocement afin de les traiter en priorité. «Les personnes vivant avec ces maladies connaissent généralement une détérioration de la fonction pulmonaire, entraînant une réduction de leur qualité de vie», indique le communiqué.
Bien qu’il n’existe pas de remède contre les PID, les spécialistes ont assuré que les antifibrosants peuvent aider à ralentir la progression des lésions pulmonaires et faire une différence – mais un diagnostic précoce reste crucial. «Sans traitement, la maladie peut entraîner des complications potentiellement mortelles, notamment une hypertension artérielle et une insuffisance cardiaque ou respiratoire», préviennent les experts.
C’est pourquoi les participants ont pris part à des discussions approfondies sur le diagnostic, la gestion et le traitement des PID. Les ateliers ont couvert différentes thématiques, à l’exemple de l’interprétation de la tomodensitométrie haute résolution (TDM-HR) ainsi que les défis du diagnostic de la fibrose pulmonaire dans les PID, comme la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), la fibrose progressive (FP) et la pneumopathie interstitielle associée à la sclérodermie systémique (SSc-ILD).
Les experts ont également présenté, selon le communiqué, des études de cas réels pour mettre en évidence les meilleures pratiques et ont discuté de la façon dont les PID peuvent coexister avec d’autres affections chroniques, soulignant par la même occasion la nécessité d’une approche multidisciplinaire du traitement.