Le problème épineux du déversement en plein air des eaux usées à Hassi Ameur sera réglé définitivement d’ici peu C’est ce qui ressort de la visite effectuée mardi par le wali d’Oran, Saïd Sayoud, dans la commune de Hassi Bounif, dont dépend la localité en question.
Une première opération, financée localement et déjà entamée, permettra de résoudre le problème mais seulement à 50%.
La deuxième partie du projet, la plus importante, sera financée par le ministère responsable du secteur des ressources en eau à hauteur de 250 millions de DA (25 milliards de centimes). Elle sera «entamée dans une semaine, au plus tard dans 10 jours», assure le chef de l’exécutif local qui s’est exprimé en marge de la visite face aux représentants locaux de la presse.
Ce problème est dû à la zone industrielle avec d’un côté des canalisations qui ne répondent plus aux besoins en termes de capacité (diamètre insuffisant) et de l’autre un regroupement des eaux déversées par la zone avec les eaux usées urbaines. «Les débordements fréquents impactent l’ensemble de la commune et les citoyens souffrent depuis des années mais cette fois le problème sera pris en charge pour un règlement définitif», a-t-il promis.
Selon les explications données lors de cette visite par les responsables du secteur concerné, les travaux déjà en cours et qui consistent en la séparation et la déviation de la conduite principale des eaux usées de celle de la zone industrielle de Hassi Ameur enregistrent un taux d’avancement de 80%.
Cette solution palliative concernant entre autres choses un raccordement à la station de relevage déjà existante permettra déjà d’éliminer les débordements sur la route et sur le site des 200 logements LPL. La deuxième partie du projet concerne la réhabilitation de tout le réseau d’assainissement avec, en plus, la réalisation d’une nouvelle station de relevage comprenant une conduite de refoulement étalée en tout sur 6 km.
Les impacts du projet sont multiples et ont été énumérés comme suit : «Lutter contre les MTH (maladies à transmission hydrique), assurer la continuité du service de transport des eaux usées vers l’exutoire, éradiquer des rejets par la séparation des eaux de la zone industrielle et les rejets urbains, protéger l’environnement, éliminer les odeurs nauséabondes et au final améliorer le cadre de vie du citoyen.»
Par ailleurs et selon ce qui a été communiqué, on apprend que c’est toute la zone industrielle de Hassi Ameur qui va bientôt bénéficier d’un projet de réhabilitation. «Un projet gelé devant être, selon le wali, réactivé dans les tout prochains jours.»