L’Algérie va bientôt ouvrir un institut pour la formation des jeunes issus des pays africains amis. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Formation professionnelle lors de sa visite hier dans la wilaya de Boumerdès.
«L’ouverture de cet institut est une recommandation du président de la République qui s’est engagé à augmenter le nombre de bourses accordées aux jeunes des pays africains amis», a-t-il indiqué. Cet institut mixte va assurer des formations dans différentes spécialités et sera le troisième à l’échelle africaine après ceux de Nairobi (Kenya) et Kigali, la capitale rwandaise, a-t-on appris au cours de la visite. Situé à la sortie est de la ville de Boumerdès, le centre peut contenir actuellement 300 apprenants. Mais ses capacités d’accueil et d’hébergement seront portées à 700 places, a précisé Mourad Necib, directeur central au ministère, soulignant que des travaux d’extension et d’aménagement y seront effectués pour garantir de meilleures conditions d’apprentissage aux futurs stagiaires. L’année passée, plus de 700 jeunes de différents pays africains ont bénéficié de la bourse et ont suivi des formations dans divers CFPA du pays, ajoute notre interlocuteur. Le ministre affirme que son secteur connaît une véritable dynamique, évoquant des réformes visant à adapter encore davantage les programmes de formation aux besoins des entreprises. Cette dynamique se vérifie aussi, selon lui, à travers l’augmentation du nombre de start-up et des projets innovants qui bénéficient de financement par la Nesda, l’ex-Ansej.
En novembre dernier, le nombre de start-up à l’échelle nationale était estimé à 7800, dont 2300 ont bénéficié du label «Start-up», a déclaré M. Oualid alors qu’il était à la tête du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Il avait alors fait état de 104 centres de développement d’entrepreneuriat (CDE) à travers le pays, qui ont formé et accompagné 1 770 micro-entreprises durant les 12 derniers mois.
Boumerdès
De notre correspondant R. Kebbabi