Formation musicale de jazz Bahdja en concert à Alger : Fusion des influences de l’Orient, de l’Occident et de l’Afrique

25/04/2022 mis à jour: 02:00
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Photo : D. R.

Dans le cadre de la Journée internationale du jazz, les musiciens du projet Bahja animeront un concert, le 28 avril à 21h 30, à la salle Ibn Zeydoun à Alger.

Le projet musical Bahdja est né en 2018 suite à la rencontre de cinq musiciens et comparses de talent, à savoir le souffleur belge Manuel Hermia, le violoniste algérien Kheireddine M’kachiche, le batteur français Franck Vaillant, le bassiste belge François Garnie et le pianiste algérien Zinou Kendour. Bahdja se décline sous la forme d’un voyage musical riche en émotions, oscillant entre des influences de l’Orient, de l’Occident et de l’Afrique.

Comme le soulignent si bien les concepteurs de ce projet, Bahdja témoigne de la rencontre entre des musiciens qui ont l’habitude de naviguer entre une multitude de styles, et «qui jouent à dépasser ces frontières stylistiques pour nous rappeler que la musique est un langage universel avant toute chose, tout comme l’est notre humanité… Aux confins des mélodies, des harmonies, des rythmes et des sensibilités partagées, cet album dépasse les frontières pour nous rappeler que la musique est universelle.

L’album Bahdja a été édité en 2018 chez le légendaire Label Belge (Igloo records), suivi de plusieurs concerts en Belgique, en Tunisie et en France. Il est à noter que la formation musicale s’est produite en avant-première nationale, dans le cadre de la 15e édition du Festival international de jazz de Constantine en 2018. A l’initiative de l’Agence nationale pour le rayonnement culturel, une deuxième prestation était prévue en 2019, à l’occasion de la célébration de la Journée du jazz, malheureusement, pandémie de Covid-19 oblige.

Ainsi, c’est à l’initiative de l’Agence nationale pour le rayonnement culturel que le quintet présentera, jeudi soir, sur la scène de la salle d’Ibn Zeydoun huit pièces musicales des plus envoûtantes, dont les titres sont révélateurs de leurs contenus. Ainsi, les mélomanes pourront s’enivrer des sonorités de Kenza, Passerelles, Cycle, Bahdja, Maghrébine, Rencontre, Nadrat Mahfoud et The Smell Of The Desert.

Pour le virtuose violoniste Kheireddine M’kachiche, ce concert est considéré comme le premier concert après la réouverture des activités culturelles en Algérie. «Nous sommes, nous dit-il, très content que le projet revienne de nouveau sur la scène algéroise sachant que la Covid a gelé littéralement l’activité culturelle. Nous sommes assez contents car cela nous permettra de rencontrer le public algérois.

On aurait voulu faire une tournée nationale… Mais pour l’instant il n’y a qu’Alger qui nous accueille. Espérons que dans les prochains mois, il y a aura plus d’ouvertures d’espaces culturels pour l’ensemble des artistes algériens».

Il est à noter, par ailleurs, qu’à la veille du concert, le 27 avril, une master class sera donnée par le groupe au niveau de la villa Abdellatif à Alger. Un appel à candidature, a été lancé en direction des amateurs et des professionnels.

Les personnes retenues bénéficieront d’un atelier de deux heures. Le principe de cette masterclas est de travailler sur l’un des morceaux du projet Bahdja pour le décortiquer en expliquant toutes les techniques utilisées pour composer et arranger les morceaux au niveau de la rythmique et de l’harmonie, c’est du moins ce que nous explique le musicien Kheireddine M’Kachiche. Pour les potentiels intéressés, la vente des billets – fixée à 1000 da – se fera au niveau de la villa Abdellatif à Alger et le jour du concert à la salle Ibn Zeydoun.

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