Les préparatifs de la loi de finances 2025 ont commencé (LF-2025). Alors qu’en cette période de l’année, les responsables du secteur se penchent sur la loi de finances complémentaire ou rectificative, comme c’était le cas pour l’exercice 2023, voilà que le ministère des Finances passe directement au PLF-2025.
Ce dossier a fait l’objet d’une réunion de coordination ce 1er août entre le ministre des Finances, Laaziz Faid, avec les directeurs généraux et les chefs des structures centrales du ministère, et ce, en présence du directeur général de l’Office national des statistiques (ONS) re venu dans le giron du ministère des Finances depuis quelques semaines.
Selon un communiqué rendu public à cet effet, la réunion a également porté sur la mise en œuvre du Contrat d’objectifs et de performance (CoP) au titre de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité. (DGTC). Saisissant cette occasion, le premier responsable du secteur a mis l’accent sur «la nécessité d’adopter une approche inclusive et participative», impliquant toutes les parties prenantes, et ce, dans l’objectif, selon la même source, de poursuivre les réformes structurelles, renforcer la résilience économique et améliorer la gouvernance des finances publiques.
Gestion des finances publiques
D’où le recours au CoP dont le bilan a été dressé lors de cette rencontre, durant laquelle Laaziz Faid n’a pas manqué de souligner son rôle dans «l’amélioration de l’efficacité et la transparence dans la gestion des finances publiques», comme indiqué dans le communiqué.
Dans ce cadre, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité a présenté un exposé détaillé sur la mise en œuvre du CoP pour le premier semestre 2024. Le bilan en question fait ressortir, selon la même source, «des avancées significatives» dans la réalisation des objectifs stratégiques retenus pour cette année.
Les efforts sont appelés à être maintenus en collaboration entre la DGTC et la Direction générale du budget (DGB), notamment au niveau régional via l'organisation d’actions communes de sensibilisation et de formation sur les différentes dispositions, a exhorté le ministre des Finances. Sur un autre plan, le ministre a souligné la nécessité d’accompagner les exportateurs pour diversifier l’économie nationale et renforcer la position du pays sur les marchés internationaux.
Il a, dans ce sillage, plaidé pour «des mesures spécifiques» de soutien aux exportateurs. Le chef de l’Etat, faut-il le rappeler, s’est fixé comme objectif d’atteindre les 29 milliards de dollars d’exportation d’ici 2030. L’implication de tous les secteurs est dans ce sens fortement attendue.