Est de la capitale : Des localités sans revêtement des routes

14/01/2023 mis à jour: 08:55
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Plusieurs axes routiers secondaires et artères qui se trouvent dans les lotissements d’habitations de la périphérie Est de la capitale ne sont pas goudronnées. Cette situation pénalise les habitants à plus d’un titre. Des habitants, en période de pluviométrie bien gâtée, trouvent des difficultés à se déplacer que ce soit à pied ou en voiture. D’aucuns parlent sur le peu d’intérêt qu’accordent les responsables locaux à l’amélioration du cadre de vie de leurs administrés. Au quartier «Istanbul» dans la commune de Bordj El Kiffan, un lotissement qui se trouve sur le prolongement de la RN 24, les rues et venelles du quartier sont dans un piteux état. «Notre quartier existe depuis les années 1960. Sauf qu’il n’a jamais bénéficié de travaux de revêtement en goudron», fait-on savoir. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, une portion de ce lotissement, en l’occurrence la moins ancienne, a bénéficié de travaux de goudronnage. «C’est une aberration. Comment peut-on expliquer cela. Favoriser un quartier au détriment de tant d’autres», déplorent les habitants. Même topo au lotissement Benmerabet, où aucune route secondaire n’a été refaite. «En hiver, nous pataugeons dans la boue, en été nous faisons face à la poussière», confie un habitant du lotissement. En dépassant l’oued El Hamiz, à partir du lieudit «Qahouet Chergui», le réseau routier n’est guère enviable, où la plupart des ruelles secondaires ne sont pas goudronnées. Les habitants de ces faubourgs qui ont été érigés dans l’improvisation et le désordre, réclament depuis des années le lancement de travaux de revêtement en bitume de leurs lieux d’habitation. En empruntant l’une de ces ruelles, on est surpris par l’état des pistes impraticables. En plus de l’absence de revêtement, la chaussée est ponctuée par des excavations que les habitants colmatent de temps à autre. En amont de l’école El Chafi, une rue montante sur le flanc droit de la route principale mène directement à un quartier qui se trouve au cœur de la localité de «Haraga», ce dernier est dépourvu de revêtement en bitume depuis sa création dans les années 1990. Outre l’absence de revêtement dans ces quartiers, les habitants de la localité font face à une multitude d’autres problèmes. «Notre quartier a été créé dans l’anarchie et le désordre. Aucune organisation n’a été prévue. Les lotissements ont été découpés de manière anarchique et sans études préalables. C’est pour ça que nous nous retrouvons avec des ruelles plus étroites que d’autres. Dans certaines fractions, même les lampadaires empiètent sur la chaussée. Quant aux aménagements urbains tels que les trottoirs. Ils sont pratiquement inexistants. L’éclairage public manque également dans la plupart des rues», déplorent-ils encore. En ce qui concerne les aires de jeux et les équipements de puériculture ou encore les terrains de proximité, ils sont totalement absents. «Nous misons sur le nouveau staff municipal, afin qu’il œuvre pour régler tous ces problèmes qui durent depuis des années. On ne demande pas que tout soit revu, mais au moins l’essentiel», disent-ils. Le revêtement des routes est un moyen qui permet d’améliorer le cadre de vie des habitants. «C’est vraiment élémentaire. La gestion des affaires courantes de la commune passe par la satisfaction des besoins des habitants», concluent nos interlocuteurs. 

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