A une semaine du début de la nouvelle saison, le staff technique n’a pas encore arrêté la liste définitive d’un effectif renouvelé à plus de 98%. Ainsi, le Camerounais Duval Wapiwo était attendu hier à Sétif. L’ancien milieu de terrain offensif de la formation libyenne El Medina devrait prendre la place de son compatriote Ulrich Zanga, obligé de plier bagages.
Ne rentrant pas dans la philosophie de Hossam Al Badri, l’élément précité n’ayant pourtant pas démérité serait, nous dit-on, prêté. Dans le même contexte, le recruteur en chef des Noir et Blanc, en l’occurrence Serrar, aurait mis à profit la rencontre amicale ES Sétif-AS Khroub, disputée hier au 8 Mai 1945 pour superviser deux nouveaux joueurs, dont un Franco-Algérien susceptible de remplacer Daghmoum parti à Port-Saïd (Egypte).
A l’essai, l’attaquant ivoirien Keita est désormais ententiste pour deux saisons. Le recrutement de l’élément précité complète un peu plus le puzzle ententiste qui sera constitué de Ferahi, Bouhalfaya et Osmani (O Médéa) dans les bois. En plus de Ziti, Hachoud et Brahim seuls rescapés de la saison dernière, la défense sera en outre composée de Benramdane (HBCL), Hamza Salem (USB), Belhouchet (OM), Chaabi (Franco-Algérien), Chabour (PAC). A l’entrejeu, on retrouvera Dali, Guendouzi, Chawti (MCO), Sraoui (MC Saïda).
L’animation offensive sera à la charge de Djabou, qui n’a pas été éjecté par le coach ententiste, comme propagé par les «gorges chaudes», du Camerounais Duval Wapiwo, Tabti (CRB). Pléthorique, l’attaque sera formée d’Akziz (NAHD), Zaamoum (JSMB), Hasker (RCK), l’Ivoirien Keita, Ghiles et Boucif (PAC), manquant cruellement de matchs dans les jambes.
Tombant à point nommé, le test d’hier n’a pas réglé ou comblé toutes les insuffisances d’un groupe en reconstruction, il aura sans nul doute permis à Houssam Badri d’être fixé sur l’effectif, lequel ne comportera pas 27 éléments. N’étant pas concerné par une compétition internationale ou continentale, le numéro un du club n’a pas jugé utile de travailler avec un effectif pléthorique. En procédant de la sorte, Serrar voudrait économiser deux salaires et réduire la masse salariale de 3,6 milliards de centimes à 2,6 milliards, soit un gain annuel de plus de 12 milliards …
SERRAR FRAPPE AUX PORTES DU WALI
Après un long séjour à Alger où il n’a récolté que des promesses sans lendemain, le président du conseil d’administration (PCA) de l’ESS fonctionnant à «crédit» rentre à la maison bredouille.
A quelques jours du début de l’exercice, les caisses du club sont vides. Même les 4 milliards de centimes alloués par la commune de Sétif au titre du budget supplémentaire de 2022 font le moins que l’on puisse dire l’objet d’un marchandage du président du CSA (club sportif amateur), croyant que la «démission» est un jeu d’enfant gâté, sont bloqués ici ou là.
Les querelles de personnes ne devraient en aucune manière impacter le fonctionnement d’un club ne pouvant continuellement subir les «caprices» de gens ayant pourtant bénéficié des «largesses» de la carte de visite «Entente». Les exemples des avantages acquis et reçus sont légion.
Coincé entre le marteau et l’enclume, le PCA est, nous dit-on, contraint de solliciter l’intervention de Kamel Abla, le chef de l’exécutif pour aider le club phare de la wilaya de Sétif à surmonter la gravissime crise financière.
D’après un proche du club, Serrar a demandé à rencontrer le wali pour lui exposer la situation, sa vision des choses et solliciter une rallonge financière importante. Notons que tout au long de l’exercice dernier, la wilaya de Sétif n’a accordé à l’Aigle noir engagé pourtant en Ligue des champions d’Afrique que 60 millions de dinars, alors que la wilaya d’Oran (selon les propos du wali) avait lors de la phase retour du championnat national renfloué les caisses du MCO de 23 milliards de centimes. Excusez du peu. Kamel Abla va-t-il, selon de nombreux Ententistes croisant les doigts, emboiter le pas à son collègue d’Oran ? L’avenir proche nous le dira…