Pour les épreuves du BEM et du bac, prévues respectivement les 3 et 9 juin, «toutes les conditions ont été réunies pour assurer leur réussite», a récemment indiqué le ministre.
Une conférence nationale de l’éducation réunira dès aujourd’hui, en présentiel, l’ensemble des directeurs de l’éducation ainsi que les cadres centraux de l’administration. A l’ordre du jour : les opérations de préparation des examens nationaux.
Les travaux qui dureront deux jours évalueront en effet les préparatifs des épreuves du brevet de l’enseignement moyen (BEM), du baccalauréat et aussi de l’examen d’attestation de niveau pour les apprenants inscrits par correspondance à l’Office national de l’enseignement et de formation à distance (ONEFD). Les préparatifs aux épreuves d'éducation physique et sportive (EPS) de l’ensemble de ces examens sont aussi au menu.
Par ordre chronologique, c’est l’examen de l’ONEFD qui est le premier programmé. Il aura lieu le 7 mai et concernera 500 000 candidats. Du 8 au 20 mai, ces même apprenants mais aussi les candidats libres au BEM et au baccalauréat passeront l'épreuve d'éducation physique et sportive.
Le ministère a fixé la date du 7 mai comme dernier délai pour le retrait des convocations concernant cette épreuve. A noter aussi que tous les élèves scolarisés pourront retirer leurs convocations à partir du 5 mai pour les épreuves du BEM et à partir du 9 du même mois pour celles du baccalauréat. Un retrait est possible jusqu’au dernier jour des examens.
Pour les épreuves du BEM et du bac, prévues respectivement les 3 et 9 juin, «toutes les conditions ont été réunies pour assurer leur réussite», avait promis le ministre. Les programmes scolaires sont bien avancés et le taux de mise en œuvre est «normal», selon les rapports présentés par les cellules d’activation et de suivi des examens au niveau des directions de l’éducation.
Tout se déroule normalement, surtout que «l’année scolaire n’a pas connu de perturbation», avait noté le ministre de l’Education lors de ses récentes sorties. Les épreuves du baccalauréat et du BEM se dérouleront sans aucune nouveauté pour la session 2024. Très attendu par les candidats au BEM, la «réforme profonde», dont les discussions et les réflexions devraient commencer cette année, n’a pas encore pris la forme souhaitée. L’ensemble des candidats auront donc le même nombre de matières.
La durée de déroulement de l’examen est restée inchangée. Il n’y a pas eu de réduction de matière, ni de filières dans ce cycle moyen. Globalement, il n’y a pas de nouvelles mesures prises, non plus, pour le bac. Un engagement est annoncé quant au maintien des procédures mises en place par le passé, comme les 30 minutes supplémentaires et le double sujet au choix.
La nouveauté de cette année est surtout l’organisation d’exercices pratiques, sous forme d’une «première partie du bac arts», nouvelle filière qui s’ajoutera aux six autres.
Une filière qui compte 146 candidats issus des différentes wilayas du pays, répartis sur quatre spécialités (musique, cinéma/audiovisuel, théâtre et arts plastiques). Une filière ouverte en septembre 2022 et qui dispense une formation de deux ans à partir de la 2e année secondaire, composée d'un tronc commun Lettres et d'un tronc commun Sciences et technologies.
Notons aussi, même s’il n’a pas un caractère national, l’examen d’évaluation des acquis (ex-5e) version 2024, qui connaîtra le début de sa deuxième partie le 12 mai pour une durée de trois jours. Après les épreuves orales qui seront, selon le calendrier du ministère, clôturées aujourd’hui, ces «épreuves écrites communes» auront en effet lieu de manière unifiée sur cinq circonscriptions.
Les élèves seront examinés dans six matières, à savoir les trois langues (arabe, tamazight, français), l’éducation islamique, les mathématiques et l’histoire. A l’exception de l’histoire et de l’éducation islamique, qui seront évaluées en 45 minutes, pour les autres matières, il est prévu 1h30 d’examen.