Les nouvelles recrues du MCO ne seront sans doute pas alignées de sitôt, à cause des dettes qui continuent à peser sur la nouvelle société laquelle, depuis son installation officielle, n’a pourtant pas cessé d’œuvrer à colmater les brèches laissées béantes.
L’entraineur Madoui n’a pas d’autre choix que de continuer à compter sur les éléments actuels pour tenter de limiter les dégâts. Des éléments dont il a, du moins dans ses déclarations publiques, loué les efforts qui ont abouti à un meilleur rendement de l’équipe, malgré sa défaite contre le Paradou AC. C’est dans cette perspective que le prochain match vendredi prochain à domicile contre l’USM Khenchela revêt un intérêt particulier.
Le MCO doit impérativement gagner pour ne pas aggraver l’état d’un moral déjà en berne. Ceci d’autant plus que cette fois, le match se déroulera en présence du public, dans un stade flambant neuf et avec des joueurs qui ont reçu, signale-t-on, deux salaires. Pour ce qui est de la levée de l’interdiction de recruter, le cas épineux du joueur du Burundi Shaka a été résolu mais Belkaroui, jusqu’aux dernières nouvelles, continue à exiger le payement de son dû en devises, malgré les sollicitations venant de part et d’autre pour «le ramener à la raison».
A lui seul, ce cas, même après accord entre les deux parties, exigera quand même un peu de temps avant son règlement effectif sur le plan administratif. En dehors de ces litiges qui entravent le recrutement, la dette du MCO concerne aussi les autres salaires des joueurs évoluant au sein de l’équipe en ce moment. A cela, il faudra également, selon ce qui a été publié par certains titres, ajouter les créances détenues par la CNAS pour les exercices des saisons précédentes.
Une victoire fera patienter les supporters jusqu’au mercato d’hiver, dans l’espoir de voir tous ces problèmes résolus et de permettre ainsi l’équipe d’entrer réellement dans la compétition.