Le comédien Mimoun Kouaki nous a quittés, vendredi dernier, à l’âge de 77 ans, laissant derrière lui la communauté artistique oranaise, et plus généralement algérienne, orpheline.
Les hommages, depuis l’annonce de sa disparition, n’ont eu de cesse à pleuvoir sur les réseaux sociaux, et de nombreux artistes ont salué la mémoire de cet homme qui a consacré sa vie au rayonnement du théâtre et du cinéma algériens. Après s’être lancé, au début les années 1960, dans une carrière d’enseignant de langue arabe au lycée technique Allal Mohamed (Oran), il s’est rapidement tourné vers la chose artistique, et ce, dès 1963, où il a pris part à la série El Djazaïr El Ha’ira du réalisateur Baba Ahmed Mohamed El Kebir qui passait à la télé et à la radio.
Il a également eu un rôle dans la désopilante comédie L’inspecteur Tahar marque le but (1977), mais aussi dans la série Waqaïm, Aïni ala waldi, et enfin 414 considéré comme son dernier film et qui a obtenu de nombreuses récompenses nationales.
Pour ce qui est du volet théâtral, il s’y est consacré après avoir intégré, à Alger, l’Institut national des arts et des spectacles, où ses prouesses de comédien ont été remarquées dans la pièce Métamorphose du metteur en scène, Saïd Bouabdellah, qui avaient reçu de nombreuses critiques positives. Par ailleurs, cet artiste polyvalent a également tenu les rênes du palais de la culture d’Oran Zeddour Brahim Belkacem de l’année 2000 à 2004, ayant alors activement participé à l’animation de la ville en ces années-là, de même qu’il s’était, durant de longues années, impliqué dans la vie associative.