Dessalement d’eau de mer : L’université Blida 1 s’implique

05/10/2023 mis à jour: 05:11
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Notre pays ambitionne d’ici à 2030 de couvrir à hauteur de 60% les besoins en eau potable à partir du dessalement de l’eau de mer.

 Et dans le but de contribuer à la réussite de ce challenge, l’université Saâd Dahleb Blida 1 a signé, lundi, une convention avec l’Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST), et ce, dans le but d’encourager la recherche scientifique dans ce domaine et surtout arriver à former des universitaires capables de produire des produits utilisés dans les stations de dessalement, jusque-là importés à coup de devise.  

Pour le recteur de Blida 1, le Pr Mohamed Bezzina, cette convention vise à répondre à la politique de l’Etat concernant la généralisation des stations d’eau de mer et l’encouragement de la production locale, tout en minimisant les factures d’importation. «Il s’agit d’un partenariat scientifique certes, mais dont le but est de former des étudiants capables de mettre sur le marché des produits locaux de filtration, comme les membranes, lesquelles sont importées pour le moment.

 Des chercheurs sont d’ailleurs à pieds d’œuvre pour développer ce créneau.»De son côté, la directrice de l’Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST), Mme Kouadri Mostefai Soumia, a déclaré qu’un appel à projet a été lancé dans le domaine du dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres. «Un atelier de travail a été d’ailleurs élaboré, comptant des chercheurs, des opérateurs économiques, ainsi que des représentants de stations de dessalement. 

Nous avons identifié les besoins des stations de dessalement et 19 projets ont été retenus sur 33 propositions. Les projets en question sont liés notamment au pré- traitement et traitement des eaux,  l’impact des rejets des stations sur l’environnement d’une manière générale ainsi que l’élimination des matières en suspension.»
 

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