Des groupements scolaires génèrent le désordre à Dar El Beïda : Enquête de commodo et incommodo dites-vous ?

21/02/2023 mis à jour: 23:30
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Dans la collectivité locale de Dar El Beida, le nombre d’établissements scolaires privés et de crèches est tel, qu’il devient, durant les heures de pointe, impossible pour les voitures et les piétons de se déplacer. La confluence de lotissements dits «Communal», qui avait dans un passé récent une vocation résidentielle, est tombée dans une anarchie indescriptible. Le matin vers 8h, toutes les ruelles du lotissement se retrouvent assiégées par les voitures déposant les élèves, créant ainsi des bouchons sur plusieurs centaines de mètres. La situation qui prévaut fait que les résidents des lieux se retrouvent souvent coincés dans leurs garages. «Cette situation est inadmissible, car nous avons perdu la quiétude qui a longtemps caractérisé notre quartier. En plus de l’anarchie que génère cette situation, nous nous retrouvons dans la plupart du temps coincés dans nos garages, parce que des automobilistes stationnent n’importe comment. Quand on arrive à sortir, il faut au moins une demi- heure pour s’extraire de l’embouteillage que créent les voitures des parents d’élèves», indique un habitant du lotissement. Et de renchérir : «Le même scénario se répète l’après-midi, lorsque les élèves sortent des écoles. Des centaines de voitures de parents envahissent le quartier pour récupérer leurs enfants, ce qui engendre la même situation d’anarchie et de désordre que celle du matin.» Selon les habitants du lotissement, aucune enquête «commodo et incommodo» n’a été faite au préalable par les autorités locales avant l’ouverture de ces écoles. «Du jour au lendemain, le quartier se retrouve avec une dizaine de groupement scolaires (crèches,  écoles primaires, collèges et lycées). L’ouverture de ces établissements s’est faite de manière tout à fait discrète. Aucune enquête n’a été menée par les autorités locales auprès du voisinage, témoigne le collectif d’habitants, afin de voir si ces établissements pouvaient générer des désagréments pour les habitants du lotissement», déplore-t-on. Selon les habitants du lotissement «Communal», l’anarchie qui prévaut sur leur lieu d’habitation n’a suscité paradoxalement aucune réaction de la part des responsables locaux, qui font mine d’ignorer le problème. «Nous avons pris attache avec les responsables au niveau de l’APC de Dar El Beida, ainsi que ceux de la direction de l’éducation de l’est de la capitale dont dépendent ces établissements scolaires, sans oublier la tutelle du commerce, aucune suite ne nous a été donnée afin de trouver les solutions qui s’imposent pour ces écoles qui continuent de générer de multiples désagréments pour les habitants», s’indigne-t-on. Et de conclure :«Les accrochages entre parents d’élèves et habitants du lotissement sont devenus monnaie courante. On assiste souvent à ce genre de scènes qui n’ont pas lieu de se produire. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu’elles se penchent sur le problème qui a grandement altéré le cadre de vie». 

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