Le FBI a indiqué que les menaces «n’étaient pas crédibles». Plusieurs élus pointent la responsabilité de la Russie.
Les autorités américaines ont été confrontées mardi à une série de fausses alertes à la bombe visant plusieurs bureaux de vote dans des États-clés pour la présidentielle de 2024, notamment en Géorgie, en Pennsylvanie et en Arizona. Ces alertes, apparemment orchestrées par des acteurs affiliés à la Russie, avaient pour but de semer la confusion et de perturber le processus électoral. En Géorgie, 32 alertes ont été signalées, provoquant des fermetures temporaires dans quelques bureaux de vote pour raisons de sécurité, bien qu'aucune menace n'ait été jugée crédible. En Pennsylvanie et en Arizona, des alertes similaires ont eu lieu, sans pour autant mener à des évacuations massives des lieux de vote.
Les États-Unis sont en alerte face aux tentatives d'ingérence étrangère, particulièrement russes, qui cherchent à influencer la perception de l'élection et à attiser les tensions internes. Le FBI et d'autres agences ont intensifié la sécurité et mis en place des protocoles de réponse rapide pour limiter l'impact de ces menaces. Ces actions incluent des extensions d'horaires de vote dans les zones affectées et une surveillance accrue pour détecter les tentatives de désinformation en ligne qui visent à affaiblir la confiance dans les résultats électoraux.
Ce phénomène de fausses alertes et de désinformation renforce la nécessité de vigilance de la part des électeurs et des autorités. La sécurité électorale reste une priorité, avec des efforts de coopération entre les agences locales et nationales pour assurer la continuité du processus démocratique malgré les tentatives de déstabilisation.