Le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a reçu, hier au siège de son département ministériel, une délégation de la société italienne Eni, actuellement en visite en Algérie, dans le cadre de sa participation au Forum d’affaires algéro-italien qui se tient à Alger, et qui vise à renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays et à explorer de nouvelles opportunités d’investissement et de coopération.
«L’Algérie est un partenaire clé pour la sécurité énergétique italienne et européenne dans une situation historique particulièrement délicate au niveau international», indique une note publiée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, à la veille de la visite du chef de la diplomatie italienne en Algérie, et la tenue du forum d’affaires bilatéral. «Grâce à l’accord Eni-Sonatrach d’avril 2022, Alger est devenu le premier fournisseur de gaz naturel de notre pays, couvrant 39% des importations italiennes.
La mission représente également une opportunité d’approfondir la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et de la transition verte, grâce au développement du Corridor Sud de l’hydrogène (SoutH2Corridor) et d’autres interconnexions potentielles dans les domaines des infrastructures physiques et numériques», souligne le communiqué. «L’Italie et l’Algérie partagent une vision commune en matière de politiques de développement sur le continent africain.
L’Algérie est en effet l’un des pays partenaires du Plan Mattei avec des projets axés sur les secteurs de l’agriculture et de la formation professionnelle», ajoute la même source. La délégation du groupe ENI, reçue par le ministre, est conduite par le directeur général délégué du Secteur des ressources naturelles, Guido Brusco.
La rencontre, à laquelle ont pris part le PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et des cadres du ministère, a été l’occasion «de passer en revue les relations de coopération et de partenariat stratégique entre Sonatrach et la société italienne Eni, qui sont qualifiées de relations historiques et distinguées», indique un communiqué du ministère.
«Climat d’investissement stimulant»
Dans ce contexte, le ministre d’Etat a mis en l’avant «l’engagement de l’Algérie à offrir un climat d’investissement stimulant et à renforcer les partenariats existants pour servir les intérêts communs, évoquant les réformes entreprises par le gouvernement algérien pour améliorer l’attractivité du secteur énergétique et renforcer sa compétitivité aux niveaux régional et international», souligne le communiqué.
De son côté, M. Guido Brusco a exprimé son «entière satisfaction concernant le niveau des relations de partenariat entre Sonatrach et Eni, soulignant la volonté de l’entreprise italienne de continuer à développer et à renforcer la coopération, notamment en explorant de nouvelles opportunités d’investissement en Algérie et en soutenant des projets de dimension stratégique entre les deux pays».
Selon la même source Les projets en cours et à venir entre les deux parties dans divers domaines ont également été discutés, notamment dans le secteur des carburants, des énergies nouvelles et renouvelables et de l’interconnexion électrique.
Au cours de la réunion, les deux parties «ont discuté des moyens de renforcer les investissements conjoints à travers le développement de projets de recherche, d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures, ainsi que la commercialisation de gaz naturel.
Les projets de coopération entre Sonatrach et Eni dans le domaine de l’hydrogène et des énergies renouvelables ont également été mis en avant, qui s’inscrivent dans le cadre des orientations stratégiques de l’Algérie vers une transition énergétique durable», conclut la même source.