Le permis de conduire international (PCI) délivré par les instances compétentes algériennes a fait l’objet de polémique quant à son utilisation sur le territoire national.
D’aucuns pensent que son utilisation est plus que valable. Logiquement, le permis international est conçu sur la base de l’obtention effective d’un permis de conduire algérien. Au regard des pouvoirs publics, cela s’inscrit en porte-à-faux de la loi régissant le code de la route.
C’est à cet effet que les services de la Gendarmerie nationale (GN) ont tenu à apporter plusieurs précisions mettant fin à une éternelle spéculation quant à la validité du permis de conduire international (PCI) en Algérie.
C’est à travers un communiqué rendu public, jeudi 27 avril dernier, sur la page Facebook Tariki, que la cellule de communication de la Gendarmerie nationale a tenu à communiquer. D’après ce corps de sécurité, les pouvoirs publics algériens exigent certaines conditions aux ressortissants étrangers en Algérie afin de pouvoir conduire. «Beaucoup d’automobilistes confondent souvent entre un permis de conduire international et un permis de conduire étranger».
Il faut savoir que «le permis de conduire international est demandé par les résidents en Algérie lorsqu’ils voyagent à l’étranger. Ceci étant dit, le permis de conduire international accordé aux résidents en Algérie ne fait pas foi d’un certificat de conduite sur le territoire national», explique la GN. «Conformément aux dispositions de l’article 09, paragraphe 2, cette décision définit notamment les conditions de validité du permis de conduire délivré à l’étranger.
La Gendarmerie nationale a, en parallèle, expliqué que le permis de conduire international (PCI) ne peut pas être présenté aux points de contrôle relevant des services de la Sûreté nationale à la place de permis de conduire national», a tenu à préciser la même source.