Selon les statistiques du Comité national de la filière oléicole (CNFO), les marques les plus titrées à l’échelle nationale sont, respectivement, Arba Olive, Dahbia, Baghlia et Ithri Olive.
Ces labels de qualité, ainsi que beaucoup d’autres, témoignent du travail acharné et de l'expertise des producteurs.
La participation des producteurs algériens d'huile d'olive aux concours internationaux a été une excellente opportunité pour faire connaître leur produit de qualité et remporter de nombreuses distinctions.
Depuis le début de l'année, ils ont récolté plus d'une soixantaine de médailles d'or, d'argent et de bronze, témoignant de l'excellence de leur savoir-faire et de la richesse de leur patrimoine oléicole. La dernière compétition en date s'est déroulée en Tunisie du 3 au 5 juillet, lors du concours Carthage International Olive Oil Competitions. Les participants algériens y ont particulièrement brillé en remportant 13 médailles, dont huit en or. Cet impressionnant palmarès illustre la qualité et la renommée grandissante des huiles d'olive algériennes sur la scène internationale.
Selon les statistiques du Comité national de la filière oléicole (CNFO), les marques les plus titrées à l’échelle nationale sont, respectivement, Arba Olive, Dahbia, Baghlia et Ithri Olive. Ces labels de qualité, ainsi que beaucoup d’autres, témoignent du travail acharné et de l'expertise des producteurs. «Au nom du Comité national de la filière oléicole, nous félicitons tous les producteurs qui ont contribué à faire rayonner l'image de l'Algérie sur la scène internationale. Et aussi leur participation active dans le développement de la filière et de la qualité de l’huile d’olive algérienne», a déclaré Arezki Toudert, président du CNFO.
Constatant l'intérêt croissant pour les manifestations internationales dédiées à l'huile d'olive, M. Toudert espère une participation plus massive des producteurs algériens. «Nous encourageons fortement nos producteurs à prendre part aux différentes compétitions et expositions internationales afin de promouvoir davantage l'excellence de l'huile d'olive algérienne et de placer, dans le futur, notre pays parmi les grands producteurs et exportateurs mondiaux», déclare-t-il avec conviction.
Cependant, pour atteindre ces ambitions légitimes, le président de la CNFO souligne que le soutien de l'Etat est indispensable. «Nous demandons instamment aux pouvoirs publics, en particulier aux ministères de l'Agriculture et du Commerce, de soutenir davantage nos producteurs d'huile d'olive afin de dynamiser toute la filière oléicole algérienne. Cela passe, par exemple, par l'octroi de crédits de campagne R'FIG plus importants, la création de marchés régionaux dédiés à l'huile d'olive, mais aussi la réactivation de l'Office national de l'huile d'olive, qui jouerait un rôle moteur dans la structuration et la promotion du secteur oléicole», a-t-il plaidé.
Par ailleurs, pour moderniser durablement la filière oléicole, le CNFO a également formulé des demandes auprès des responsables du secteur de la Formation professionnelle. «Nous avons sollicité l'intégration de la filière oléicole dans les cursus de la formation professionnelle, avec l'élaboration de programmes spéciaux. Nous attendons toujours une réponse favorable à cette requête, car une fois mise en vigueur, elle permettrait de doter la filière avec des compétences techniques indispensables», explique M. Toudert.