La 13e édition du Festival culturel national de la musique hawzi s’est clôturée mercredi dans la soirée au palais de la culture Abdelkrim Dali d’Imama, dans une grande ambiance.
Organisée sous le thème «Le hawzi, périple d’héritage et de patrimoine», cette rencontre, qui a duré cinq jours, a vu la participation de 240 participants entre musiciens et interprètes représentant différentes écoles de ce genre musical, Tlemcen, Mostaganem, Mila, Oran, Mascara, Béjaïa et Chlef.
En plus des soirées musicales, le nombreux public avait droit à des expositions artistiques sur la nouba andalouse et une autre retraçant l'histoire de la musique andalouse des trois écoles principales (Tlemcen, Alger et Constantine), des conférences et des séminaires intitulés «Le hawzi, voyages et cordes», ainsi que des portes ouvertes sur les associations musicales andalouses, et ce, dans le but d’encourager l'adhésion des enfants et des ateliers d’apprentissage des instruments de musique, notamment le oud, le violon, de poésie et de chant.
Selon Amine Boudefla, le commissaire du festival, Cette «édition visait à mettre en lumière le rôle de cet art dans la création de ponts culturels ayant contribué à l'enracinement d’une des formes musicales les plus importantes du patrimoine algérien. Elle a visé, également à valoriser les trois grandes écoles qui maîtrisent ce genre musical : l'école Sanaâ d'Alger, l'école Malouf de Constantine et l'école Gharnata de Tlemcen. Pari réussi pour cet événement qui a suscité un grand engouement du public et des artistes.