L’Amérique du Nord continue d’être en tête du classement mondial des écosystèmes de start-up. Le rapport Global Start-up Ecosystem 2023 GSER a maintenu la Silicon Valley à la première place suivie de New York et Londres en deuxième position. Les Etats-Unis comptent 15 écosystèmes de start-up technologiques dans le top 30 mondial avec des villes où les startups cartonnent.
«Les trois premiers sont suivis par Los Angeles à la quatrième position et l’entité sioniste à la cinquième. Les cinq premiers du classement mondial représentent collectivement 4000 milliards de dollars en valeur des écosystèmes, soit 53% du total cumulé des 30 principaux écosystèmes. Les 25 autres représentent 3600 mds de dollars», indique le rapport qui est à sa 11e édition et donne chaque année un aperçu des principaux écosystèmes de start-up au monde.
Dans ce classement, le GSER s’appuie sur six critères de choix des meilleurs à savoir : la performance, le financement, la portée du marché, la connectivité, le talent et expérience et enfin la connaissance. A elle seule, la Silicon Valley représente 31% de la valeur totale des 30 principaux écosystèmes mondiaux. Londres est le premier écosystème des start-up technologiques en Europe en comptant plusieurs sorties de plus d’un milliard de dollars.
De même pour la ville de New York qui connaît une augmentation de 42% des sorties supérieures à 1 milliard de dollars depuis 2022. Singapour a rejoint pour la première fois le top 10 des écosystèmes mondiaux en gagnant dix places de classement d’un seul coup par rapport au GSER 2022. «L’écosystème a augmenté de 100% en termes de sorties de plus d’un milliard de dollars», note le rapport. Melbourne n’est pas en reste puisqu’elle a connu des progrès notables en grimpant de six places et occupant la 33e position cette année.
Miami est aussi en phase d’expansion et arrive à réaliser des performances remarquables, alors que Mumbai a gagné cinq places de classement pour se placer à la 31e position à égalité avec Salt Lake-Provo. Zurich passe également à la 36e place en gagnant dix places d’un coup. Même si Boston a perdu sa quatrième place cette année, cet écosystème enregistre de belles performances, notamment avec une augmentation de 55% des sorties dépassant le milliard de dollars.
Pékin ainsi que d’autres écosystèmes chinois ont connu des baisses du nombre de sorties mais demeurent parmi les premiers classements mondiaux. Concernant les écosystèmes émergents d’une valeur globale de 1500 milliards de dollars, en hausse de 50% cette année, l’Europe arrive en tête des meilleures performances par région en augmentant sa part de 37 à 41% depuis le GSER 2022. Dans la région MENA, Dubaï enregistre la meilleure entrée en gagnant trois places dans le classement des écosystèmes émergents (12e).
Le Caire passe de 71-80 à 51-60 dans le classement des écosystèmes émergents alors que Ryad grimpe de pour atteindre une fourchette de 61 à 70 dans ce même classement.
Abu Dhabi est par ailleurs entré dans le classement des écosystèmes émergents, entre 81 et 90. «La ville a connu une augmentation de 134% de la valeur de son écosystème, à 3,9 mds de dollars».
Alger est classée 546e sur 1000 villes dans la section des pays dont les écosystèmes «ont montré un bon potentiel et sont bien placés pour faire partie de la liste des 100 performances l’année prochaine. Il appartient aux gouvernements d’apporter leur soutien et leurs ressources pour aider ces écosystèmes à se développer», précise la même source.