Cité Émir Abdelkader à Constantine : Des bouchons aux heures de pointe

05/04/2025 mis à jour: 03:54
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L’achèvement des travaux est attendu depuis des années - Photo : D. R.

De longues files se forment quotidiennement sur les artères reliant le rond-point et la route de Djebel Ouahch à l’échangeur de la partie basse de la rue des Frères Sefsouf.

Depuis la fermeture de l’accès vers le viaduc Salah bey, plus connu par le pont géant à partir du rond-point de la cité Emir Abdelkader, pour les travaux de réalisation de la trémie qui durent encore, la circulation automobile à la cité Emir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy), située dans la banlieue nord de la ville de Constantine, est devenue éprouvante pour les automobilistes, notamment aux heures de pointe.

Les choses ont pris une autre tournure durant ce mois de Ramadhan où des bouchons se forment quelques heures avant l’heure de l’iftar, poussant certains automobilistes à tenter de passer par la force par des rues où la circulation est interdite, ce qui complique encore la situation.

«Nous vivons des moments de stress chaque jour, surtout le matin et en fin de journée, où les embouteillages atteignent des pics et la circulation devient infernale ; nous prenons beaucoup de temps dans les files avant d’atteindre le viaduc Salah bey puis le pont Sidi Rached, c’est une épreuve de plus pour nous et pour les passagers», regrette un chauffeur de taxi assurant la ligne Emir Abdelkader-centre-ville.

Les choses se gâtent quand des conducteurs impatients et voulant gagner du temps refusent de suivre l’itinéraire habituel et optent pour des raccourcis dans le sens contraire de la circulation, ce qui rend la situation encore plus tendue.

«Certains contournent la circulation sur la rue A menant vers la rue Pierre et Marie Curie, menant vers le viaduc Salah bey, en empruntant la descente située tous près de la station du téléphérique, avant de se retrouver à la rue Benchetioua, là ils forment un bouchon à l’intersection avec la rue Pierre et Marie Curie où le mouvement des voitures devient tellement lent qu’il pénalise les automobilistes qui montent par la rue Chihani Bachir pour aller vers le rond-point et continuer vers Djebel Ouahch ; sans parler de la longue file qui se forme sur la rue des Frères Sefsouf et se prolonge sur la rue Terki Youcef ; cela dure ainsi depuis des mois», ajoutent des conducteurs venant des cités de la banlieue nord de la ville.

Cette situation est l’une des conséquences directes des travaux de réalisation de la trémie reliant le boulevard Djebel Ouahch au viaduc Salah bey qui durent depuis plus de dix ans, sachant que l’ouvrage a été inauguré au mois de juillet 2013, mais plusieurs chantiers relatifs aux extensions traînent à ce jour.

Il faut reconnaître que les travaux qui étaient en hibernation durant des lustres pour des raisons liées au problème de fuites d’eau et de glissement de terrain en ce point, ont connu une reprise ces deux dernières années suite aux multiples interventions du wali de Constantine, Abdelkhalek Siouda à travers ses innombrables visites au chantier pour bousculer les responsables de l’entreprise en charge du projet, mais il paraît que la cadence est toujours lente au vu des moyens humains et matériels limités mobilisés sur les lieux.                        

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