L’éminent virologue algérien, Hakim Djaballah, était lundi à Chlef où il a été accueilli par Dr Mohamed Radjah, vice-président et membre actif de l’Association du corps médical privé de la wilaya de Chlef (ACMPC). Première du genre, cette visite s’inscrit dans le cadre de la collaboration scientifique dans le sillage du remarquable travail de sensibilisation et de prévention effectué pendant la pandémie du Covid-19.
En effet, sollicité à l’époque par Dr Mohamed Radjah, le Pr Hakim Djaballah n’a pas hésité un instant et est intervenu, à plusieurs reprises, par visioconférence, depuis New York (USMA) pour apporter des conseils et les recommandations à suivre pour se protéger contre le virus du Covid-19. Et c’est dans la continuité de cette importante action favorablement accueillie par la population et les personnels médicaux de la région, qu'est intervenue la visite du virologue Hakim Djaballah qui découvre pour la première fois la ville de Chlef et son potentiel économique, scientifique, naturel et culturel.
D’ailleurs, en visitant la nouvelle annexe de médecine de l’université Hassiba Benbouali de Chlef, il a été agréablement surpris par les étapes essentielles franchies par ce premier établissement du genre au centre-ouest du pays. C’est pourquoi, au cours de l’entretien qu’il a eu avec le Pr Benmhamed, premier responsable de l’annexe de médecine, il a été essentiellement question de collaboration étroite en matière d’échanges des innovations et des recherches scientifiques dans le domaine de la virologie et l’oncologie.
A l’issue de sa visite, le virologue et expert international, Hakim Djaballah, a accordé un entretien à El Watan, au cours duquel il est revenu sur la pandémie de Covid-19. Il a d’abord rendu un vibrant hommage aux personnels médicaux et paramédicaux, et aux associations du secteur, notamment l’ACMPC de Chlef, pour les efforts consentis pendant la Covid-19 pour la prise en charge des malades et la sensibilisation des populations sur la conduite à tenir face au virus ravageur. Il a affirmé que c’est «un honneur et un grand plaisir pour lui de continuer à travailler pour son pays et d’aider là où c’est possible, car c’est un devoir national». Sur l’état post-Covid, il a déclaré que «bien qu’on est sorti d’une situation extrêmement difficile, nous sommes en ce moment dans une certaine stabilité mais pas nécessairement une sécurité, car il faut maintenir la vigilance et assurer une surveillance continue afin de prévenir le virus.
Ce sont là les moyens les plus efficaces pour se protéger et faire barrière au covid dont les premiers cas, on s’en souvient, étaient tous importés dans notre pays».