Champs de mines antipersonnel : Rebiga : «un crime colonial atroce»

08/04/2023 mis à jour: 02:40
APS
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Le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebiga

Le ministre des Moudjahidines et des Ayants   droit, Laïd Rebiga, a affirmé jeudi soir à Alger que les champs de mines antipersonnel dans l’est et l’ouest du pays sont un crime colonial abject   et atroce qui s’ajoute à des milliers d’autres crimes commis contre le peuple algérien durant la colonisation. 

S’exprimant lors d’une cérémonie organisée en hommage aux grands invalides de la Guerre de libération nationale, aux victimes des mines antipersonnel et ayants droit dans le cadre de la célébration du soixantenaire de l’indépendance en présence d’un nombre de ministres, du représentant du ministère de la Défense et du wali d’Alger, M. Rebiga a indiqué que les champs de mines antipersonnel au niveau des frontières est et ouest du pays «sont un crime colonial atroce et abject» qui s’ajoute à «d’autres milliers de crimes commis contre le peuple algérien durant l’occupation, et dont les séquelles sont encore présentes aujourd’hui». 
 

Le ministre a souligné que «la pose des mines, qui témoigne de la barbarie coloniale, a provoqué des pertes humaines et beaucoup de maladies et handicaps, durant la Glorieuse Révolution et après l’indépendance. Il s’agit d’un véritable crime contre la terre et contre l’humanité». 

M. Rebiga a salué «le rôle pionnier des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans le déminage de toutes les zones frontalières minées   par l’occupant durant la Guerre de libération». Il a, en outre, rappelé que l’Etat algérien œuvre depuis l’indépendance à «la prise en charge sanitaire, sociale et psychologique des moudjahidine et ayants droit ainsi que les ayants droit des chouhada et des victimes des mines antipersonnel à travers la protection, la promotion et l’indemnisation des victimes, outre l’instauration du droit à l’allocation et à la sécurité sociale, en sus du droit de bénéficier d’appareils de mobilité et d’accessoires adaptés aux différents handicaps, et ce, à titre gracieux au niveau du Centre national des invalides et des victimes de la Révolution de libération nationale et des ayants droit». 
 

A cet effet, le ministère des Moudjahidine, poursuit-il, «veille à assurer à la catégorie des invalides et des victimes civiles une prise en charge médico-sociale à travers la promotion des prestations des établissements sous tutelle via ses équipes médicales et sociales pour garantir un accompagnement continu et un service de proximité à cette catégorie».  

 

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