Une halte pour évaluer tout ce qui s’est passé, notamment les conséquences durant ces dernières années, d’abord sur les changements climatiques et ensuite la pandémie de Covid-19.
La DTA (direction du tourisme et de l’artisanat) de la wilaya de Tipasa a tenu à célébrer la Journée mondiale du tourisme, au sein de l’une des unités touristiques de l’EGTT, en l’occurrence le CET. Une réflexion sur l’investissement vert dans le secteur du tourisme qui était inscrite au menu de cette journée d’étude. Pour la DTA, il s’agit d’une halte pour évaluer tout ce qui s’est passé, notamment les conséquences durant ces dernières années, d’abord sur les changements climatiques et ensuite la pandémie de Covid-19. Le secteur du tourisme n’est pas épargné.
Par conséquent, la reprise réfléchie sur l’activité du secteur s’impose, afin de permettre au tourisme au pluriel d’offrir ses services adaptés aux besoins des citoyens et des clients des autres pays. En plus de la présence du directeur général de la CNAM (Chambre nationale des arts et des métiers), Berki Abdelkrim, des représentants de l’administration forestière, du centre de recherches d’équipement en énergie solaire (UDES), des agences de voyages, du laboratoire spécialisé dans les études touristiques, du centre universitaire de Tipasa, et de l’EGTT, des artisans, se sont relayés afin que chacun puisse expliquer la vision de son secteur autour du thème de la journée d’étude.
Une sortie des élèves de l’école primaire d’une zone d’ombre de la commune rurale de Messelmoune avait été organisée. Pris en charge durant cette journée, les écoliers avaient été transportés jusqu’à la forêt récréative Numidia Land (Hadjout).
Mme Ouchen, directrice de la DTA de Tipasa affirme : «Notre action est symbolique, il s’agit d’élever et d’éduquer les enfants sur le respect et la protection de l’environnement naturel. Pour la journée d’étude d’aujourd’hui, les débats fructueux ont convergé vers le même objectif, avec les potentialités naturelles que recèle la wilaya de Tipasa, nous sommes optimistes, d’ailleurs une autre journée sera projetée pour élargir le débat à d’autres secteurs, le tourisme fonctionne avec l’implication de plusieurs autres secteurs, afin d’offrir toutes les commodités aux touristes.»
Amel Mokrani et Djemmal Mohamed, représentants de la conservation forestière de la wilaya, disent : «Nous insistons sur l’écotourisme, nous avons une forêt récréative opérationnelle à Hadjout et la seconde forêt récréative à Sidi Ghilès, en voie d’aménagement, néanmoins il existe 8 projets de forêts récréatives qui sont en quête d’investisseurs, les procédures administratives sont en cours.
Ces forêts contribuent au développement du tourisme de montagne dans notre wilaya qui se manifeste par sa biodiversité, ses richesses faunistiques et floristiques. Nous lançons un appel aux opérateurs pour investisseurs afin d’intervenir et venir exploiter ce créneau dans un cadre réglementaire. La gestion des territoires pour ce point précis doit être confiée aux P/APC, la bureaucratie hélas continue à freiner les investissements à Tipasa et les investisseurs sont découragés.»
L’intervention des représentants de l’UDES de Bou Ismaïl aura permis à l’assistance de s’informer d’abord sur les résultats de recherches de ce centre et ensuite la possibilité d’alimenter les infrastructures touristiques en énergies solaires, y compris l’AEP, grâce à l’énergie solaire, par le dessalement de l’eau de mer.
Le PDG de l’EGTT s’est montré disponible pour accueillir les étudiants pour des stages de formation pratique dans ses unités. «J’ai appris des choses sur les opportunités qu’offrent les forêts pour le secteur du tourisme dans notre wilaya, cela permet aussi de protéger les espaces naturels. Les débats et les échanges avec les intervenants et les spécialistes étaient intéressants, à présent notre wilaya doit préserver les ZET, je crains l’intrusion du béton dans ces ZET destinées au secteur du tourisme. Il faut multiplier ces rencontres pour impliquer tous les autres secteurs d’activités, au profit du développement du secteur du tourisme», conclut le PDG de l’EGTT.